
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

On discute beaucoup à lheure actuelle sur lengagement écologique de chacun dans les tâches du quotidien. Dans ce contexte, une enquête IFOP, publiée le 10 juillet dernier, sest intéressée à la position des Français face à limpact environnemental des produits dentretien ménagers et aux diverses alternatives dont nous disposons. Réalisée pour Rainett, marque de produits dentretien écologiques, cette étude a prospecté auprès de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus.
Si les produits dentretien identifiables comme écologiques sont encore majoritairement dédaignés, 82 % des personnes interrogées affirment pourtant être conscientes que les produits standard présentent des risques pour la santé du consommateur. Outre leur inquiétude quant à leur nocivité pour lhomme, 93 % admettent que les produits classiques sont néfastes à lenvironnement et à la nature. Interrogés sur les raisons de cette toxicité, 54 % estiment connaître les composants affectant lenvironnement et/ou la santé. Mais, sur ce pourcentage, 47 % reconnaissent ne les connaître que « vaguement ».
Pour tenter dexpliciter la contradiction entre la faible part à lachat des produits écologiques et la défaveur grandissante associée aux produits dentretien standard, les différents intervenants ont été questionnés sur les raisons dun tel décalage. Pour 48 % des personnes interviewées, le frein majeur repose sur lidée que les produits respectueux de lenvironnement sont plus coûteux que leurs équivalents classiques. Au second plan des motifs invoqués, viennent la « difficulté de modifier ses habitudes de consommation » (12 %), une carence en information de létiquetage sur les « impacts environnementaux directs » (12 %) et la difficulté de localiser les lieux de distribution des produits ménagers verts. Seuls 10 % arguent avoir des doutes sur lefficacité de ces produits alternatifs.
Pour remédier à cet état de fait et convertir les consommateurs à lutilisation de produits « propres », 24 % déclarent quils se laisseraient convaincre par la présence dun label environnement. Témoignant du flou qui règne encore sur les certifications écologiques, 16 % se contenteraient des simples mentions « écologique » ou « bon pour lenvironnement ». Lemballage ne constituant pas le seul support dinformation, 15 % privilégient la recommandation de proches et le bouche-à-oreille, et 13 % conditionnent leurs achats en fonction de la confiance portée à la marque. Enfin, 11 % se disent sensibles aux conseils rendus par des experts dans tous types de médias confondus et une minorité de 7 % voient en la mise en place dun partenariat avec une ONG reconnue une garantie de qualité environnementale.
Faire un geste pour lenvironnement, cest une chose, mais encore faut-il que les consommateurs y trouvent leur intérêt. Et là encore, en théorie, la balance penche en faveur des articles écologiques. Ainsi, 84 % de la population interrogée pensent que ces derniers sont dune efficacité égale aux gammes classiques. Sur ces 84 %, 6 % surenchérissent en déclarant que la version verte des produits dentretien est plus performante que son équivalente standard.
Si la prise de conscience est un bon pas en avant, il est temps désormais de la concrétiser dans la pratique. A lheure actuelle, les produits dentretien ménagers classiques continuent à polluer les sols et les multiples voies deau. En créant des mélanges chimiques, ils nuisent au bon fonctionnement des stations dépuration. Le WWF estime ainsi que 50 % de ces agents échappent aux usines de retraitement pour aller se disperser dans les cours deau adjacents.
Nb : La marque Rainett propose des produits à impact limité sur l’environnement, comprenant aussi bien les liquides vaisselle que les soins du linge et les nettoyants de surfaces.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook
pour certains il faudra encore un »machin » ,ong, pour
étudier en long et en large et pondre des conseils sur certains produits qui n’en resterons pas moins industriels , avec des trucs « qui polluent presque pas ,mais alors presque ,presque pas !!! pour sentir bon ,moins mousser…etc » le produit le moins polluant à l’usage c’est le savon et pour nettoyer les gamelles ,le sable , mais je vois mal ma femme (ou moi ,)faire comme ma mère en 50/60 aller laver son linge au bord de la rivière (l’eau était propre à l’époque et on pouvait en boire directement )après l’avoir fait bouillir à la lessiveuse avec dedans du savon râpé et de la cendre de chêne tamisée (pas de CO2 ajouter pour transporter les ingrédients )je sais ,c’est archaïque et je nous vois pas en revenir là !
(HI ! parce que l’eau est sale ? vite VEOLIA ,privatise la rivière pour la traiter ?)
une seule chose nouvelle interdire le lobbying de la chimie ,nationaliser ces entreprises ,former des chercheurs , développer le lavage par ultrasons pour ceux qui veulent rester dans le domaine de la technologie … si on laisse faire
les entreprises il y aura toujours un moment ou il y aura un os , ne serait-ce que l’obligation d’importer des produits des pays fort éloignés , exploitant au passage les noix de lavage ramassées par les paysans de ces contrées
résumé brutal ,on a beau retourner le problème dans tout les sens , l’inconvénient majeur c’est l’ampleur de la population mondiale et son augmentation constante et d’autre part l’apreté au gain de toute entreprise quelque soit sa taille y compris les ONG ?
Marcel
Personnellement, ça fait plusieurs années que je n’achète presque plus de produits d’entretien (à part les tablettes pour le lave-vaisselle et la lessive que je choisis bio) pour le reste, je les fabrique moi-même avec vinaigre d’alcool blanc, bicarbonate de soude, paillettes de savon et autres huiles essentielles. Franchement, ça n’est ni long ni difficile à réaliser et je m’y retrouve tant au niveau du prix que du respect de l’environnement. D’ailleurs il y a pas mal de sites ou de blogs sur internet qui donne des recettes : essayez, vous serez surpris !
Il n’existe pas de produit nettoyant « neutre ». Tous possèdent leur(s) défaut(s). Comme dit précédemment j’utilise autant que faire se peut des produits « naturels »: boules de lavage, vinaigre d’alccol, bicarbonate de soude, savon de Marseille, cristaux de soude pour les peintures ou les gros décrassages et huiles essentielles. Ma génération a connu les lessiveuses, les lavages à la rivière ou au lavoir, le sable pour les marmites. Et même pendant et après la guerre, la fabrication du savon à la maison avec de la cendre (devenue soude en fait) et de la graisse! Utiliser les produits simples que j’ai cités est une vieille habitude, presque un reflêxe, et je je m’étonne que d’aucuns paient très cher des produits manufacturés qui, à l’exception d’un parfum de synthèse, n’ont aucune valeur ajoutée à leur efficacité. Toutefos, à mon âge, je me réjouis de ne pas être obligée d’aller chercher l’eau ou de rester pliée en deux ou à genoux, del’eau jusqu’aux coudes, pour laver le linge.
Petite remarque: aucune machine ne lave aussi bien que les mains humaines quel que soit le produit utilisé.
Une fiche d’information est téléchargeable sur le site d’Espace Environnement : http://www.espace-environnement.be/publications_details.php?idpubli=130
Bonne lecture




