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Suite au Grenelle de lenvironnement, fin 2012 (1) toutes les demandes de permis de construire devraient répondre à la norme basse consommation, soit un maxi de 50 kilowattheures par mètre carré et par an en moyenne. A plus long terme (fin 2020), la norme ‘bâtiment à énergie positive’ (construction qui produit plus dénergie quelle nen consomme) devrait sappliquer à toutes les constructions neuves.
Si lobjectif est louable et techniquement réalisable, le facteur économique nest pas neutre avec un surcoût de lordre de 10 à 15 % pour un bâtiment basse consommation. Or, dans une conjoncture de pouvoir dachat à la baisse, la mesure pourrait avoir un effet inverse sur le secteur de la construction. La FFC (Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles) redoute même des effets secondaires ‘désastreux’ pour le secteur du bâtiment. Pour Maurice Penaruiz, le président de la fédération, ‘le risque est grand que les Français restent dans leurs logements actuels, car ils nauront pas la possibilité financière den changer. A trop vouloir bien faire, on va finir par bloquer les gens chez eux, dans des conditions peu conformes à la politique déconomies dénergie ou dénergies alternatives, ce qui conduirait à un contresens écologique’.

Dans les maisons à basse consommation, l’isolation de la toiture atteint en moyenne une quarantaine de centimètres d’épaisseur pour limiter les déperditions thermiques (en moyenne entre 50 et 60 % de perte par le toit)
Mettant en avant la chute des chiffres de la construction (- 20 % pour les demandes de permis de construire sur un an et 27,9 % sur les ventes de logements neufs), la fédération craint quune ‘évolution brusque de la réglementation’ mette des centaines de professionnels en difficulté. A ce titre, si elle se prononce pour ladoption daides au financement en faveur des particuliers, la FFC demande surtout du temps pour permettre aux industriels de concevoir/proposer des produits économiques aptes à répondre au cahier des charges dune construction basse consommation (traitement des ponts thermiques, etc.). Autrement dit, la fin 2012 apparaît trop proche aux constructeurs de maisons individuelles pour imposer lapplication de la norme basse consommation dans lhabitat comme devrait le faire les texte Grenelle.
Pascal Farcy
1- Pour les bâtiments publics et tertiaires la date butoir est de fin 2010.
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La chute du nombre de chantiers de construction ou le nombre de maisons et appartements non vendus à ce jour n’ont qu’un très lointain rapport avec les normes demandées. Que les constructeurs -qui ont fait leurs choux gras pendant des décennies en vendant des clapiers- s’en prennent au système financier et sa dérégulation qu’ils ont appelé de leurs voeux pour leurs profits, aux banques, aux spéculateurs et autres agents du capitalisme pur et dur. Le bâtiment commence à licencier, avec ou sans normes d’économies d’énergie. Pour une fois que les textes votés vont dans le bon sens, il ne faut pas les enterrer sous le prétexte de sauver quelques emplois au rabais. Combien de travailleurs au noir dans le bâtiment? Non, je ne pleurerai pas sur la « détresse » des constructeurs.
Nos professionnels ne se posent pas de questions et ne s’en sont pas posé depuis des décennies qu’ils construisent à tour de bras , n’importe comment et n’importe quoi.Pourvu que ça rapporte beaucoup .En employant des immigrès illégalement ,en brulant ou jetant les déchéts n’importe où dans la nature…S’il n’y a pas une loi pour les obliger ,ne comptons pas sur eux pour se remettre en question….Il n’y a qu’a regarder leurs propre maison ostentatoire pour comprendre..
Depuis les premières loi sur la qualité thermique des bâtiments (1976) les constructeurs pleurent. Certes, toutes ces exigences, plus toutes celle sur la qualité générale (sismique, électrique, acoustique, plomberie,
) ne font rien pour baisser les coûts. Mais les constructeurs et les industriels n’ont pas fait grand chose pour faire des gains de productivité.
Les maisons françaises sont toujours construites à l’unité, en plein air, avec des matériaux lourd au bilan carbone déplorable et sans aucune prise en compte de l’environnement.
Les nouvelles exigences ne prennent même pas en comptes les bonnes pratiques bioclimatiques, ce qui devrait être le premier degré de la qualité d’une construction.
Il s’en suit des coûts d’étude, d’assurance, de mise en uvre disproportionnées, et des marges considérables pour se couvrir des aléas.
Les acheteurs s’imaginent toujours que ces constructions dureront des siècles et seront transmises sans changements à leurs héritiers alors même qu’ils n’acceptent pas (à juste titre) de vivre dans les habitats de leurs grand-parents tels qu’il étaient il y a seulement 1/2 siècle.
Il est temps de reconsidérer l’habitat, dans nos climats tempérés comme des lieux d’habitation avant d’être du patrimoine.
Il est temps que les constructeurs cessent de considérer les clients comme pouvant être bernés car ils n’achèteront généralement qu’une fois.
Depuis Louis XIV nous ne rêvons que de maisons de maçon alors que nous savons faire beaucoup mieux.
effectivement les prix sont exorbitant mais pas de la construction mais des terrains qui flanbent a vu d’oeil et des assurances et frais administratifs en tout genre.Le prix des maisons en réalité n’as pas vraiment évolué énormément même apres la rt2005.
il faut continuer dans le bon sens et arreter de trouver de prétexte idiot pour garder ces veilles habitudes.
Ici (Luxembourg) il y a aussi de telles normes, et un tas dincitations à construire des maisons à basse énergie ou même passives. Mais trouver des architectes et entreprises sy connaissant réellement : cest un vrai parcours du combattant ! Patrons comme ouvriers nont souvent aucune connaissance ni formation et, surtout, aucun intérêt (à part celui de la vache à lait) pour le sujet. Et ceux-là font nimporte quoi, qui na rien à voir avec du bioclimatique ou de la basse énergie.
Pour Maurice Penaruiz, le président de la fédération, ‘le risque est grand que les Français restent dans leurs logements actuels, car ils nauront pas la possibilité financière den changer. A trop vouloir bien faire, on va finir par bloquer les gens chez eux, dans des conditions peu conformes à la politique déconomies dénergie ou dénergies alternatives, ce qui conduirait à un contresens écologique’.
Qu’est-ce que ça veux dire « bloquer les gens chez eux » ? On est assigné à résidence ?! Parce que rester dans son logement, le rénover (isolation, etc), c’est ringard ?
Évidemment, ça ne va pas faire marcher la boutique de Maurice Penaruiz comme de construire un nouveau pavillon (même basse conso) parpaing-placo-pvc au crépi rose bonbon, au milieu de nulle part… C’est plutôt ça le « contre-sens écologique » justement.
Il serait peut-être temps de sortir de la mentalité du « tout jetable », y compris pour les habitations. Les ressources, de toutes sortes, sont limitées, donc il s’agit d’en faire bon usage et de ne pas faire l’enfant gâté qui veut un nouveau jouet perpétuellement.
comme d’habitude ces messieurs les constructeurs et industriels s’inquietent + de leur porte monnaie que de l’environnement. les lotissements fleurissent de partout au detriment de la nature.alors c’est peut etre l’occasion d’arreter et de valorisee ce qui existe.
C’est toujours dans la crise qu’il faut réformer car quand tout vas bien, il n’y a aucune raison de changer.
La chute du marché de la construction n’a rien a voir avec les normes, mais avec les taux d’intérêt et les marges de promoteurs.
Si les constructeurs faisaient preuve d’imagination au lieu d’ajouter à ce qu’ils font mal aujourd’hui, comme en Autriche ou dans les pays nordiques, il n’y aurait pas de surcoûts.
Il faut sortir du béton et de faire croire que l’on construit pour des siècles alors que nous ne voulons plus habiter dans l’état dans les maisons du 19e siècle.




