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Avec l’augmentation du coût de l’énergie, la valeur verte, ou environnementale, d’une habitation est promise à devenir une composante incontournable des prix du marché immobilier. D’ores et déjà, 76% des Français lui reconnaissent un intérêt, tandis que le cabinet Sogreah et l’ADEME (1) proposent une première approche chiffrée.
Par valeur verte d’un bien immobilier, on entend la plus value apportée par la performance environnementale du dit lieu. En conséquence, cette valeur se résume le plus souvent à la consommation d’énergie mise en évidence par l’étiquette énergétique du DPE (Diagnostic de Performance Energétique), préalable à toute cession. Néanmoins, réduire la valeur verte d’un bâtiment à cette seule donnée est très réducteur. En effet, elle intègre également l’accès aux transports en commun, la proximité de commerces, les matériaux mis en œuvre lors de la construction, l’insertion dans l’environnement local, etc.
Quels intérêts à la valeur verte
Outre l’aspect écologique, le principal intérêt à donner une valeur environnementale à un bâtiment tient en l’incitation que cela représente pour les propriétaires qui souhaitent le vendre ou le louer. En effet, pour augmenter sa valeur, une mise à niveau sur le plan énergétique (isolation et climatisation) est le levier le plus puissant et aisé à mettre en œuvre, avec l’avantage de se traduire immédiatement par une évolution favorable de l’étiquette énergie.
Toutefois, bien qu’une majorité de personnes considère qu’à terme, un logement à forte valeur verte, aura une valeur supérieure à son homologue énergivore, les propriétaires sont encore peu nombreux à engager des travaux pour améliorer la performance énergétique du bien qu’ils entendent vendre ou louer. Un fait qui serait à attribuer à la difficulté de définir précisément les travaux à réaliser et leurs effets concrets sur l’étiquette énergétique.
Néanmoins, y compris du côté des acheteurs, il reste du chemin à parcourir. En effet, si 46% des Français se disent favorables à l’acquisition d’un bien énergiquement performant, au moment de l’achat seulement 19% des transactions intègrent cette donnée.
Combien
Le chiffrage de la valeur verte d’un bien immobilier est différent selon que celui-ci est ancien ou neuf.
Dans le cas de l’immobilier ancien, l’important potentiel d’économies d’énergie renforce la valeur verte, laquelle peut alors atteindre jusqu’à 30% de la valeur marchande. Pour obtenir ce résultat, il est tenu compte des sources d’énergie utilisées au départ, de l’âge du logement, du prix avant transformation du bien concerné. Pour les habitations neuves, le chiffrage anticipe l’arrivée de la réglementation thermique 2012 (RT 2012) avec des logements BBC (bâtiment basse consommation) opposés à leurs homologues en conformité avec la RT 2005. Dans ce cadre, les estimations de valeurs vertes sont nettement inférieures à l’ancien, pour se positionner entre 100 € du mètre carré habitable en maison individuelle et 60 en logement collectif.
1- Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
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