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Vision thermographique de la pert de calorie d’une maison passive (premier plan) et d’une maison classique (second plan).
Le concept de Passiv’Haus, ou maison passive, née en Allemagne en 1990, commence doucement à s’étendre aux bâtiments tertiaires et aux logements sociaux.
Le premier logement social passif, en France, vit le jour dans la Meurthe et Moselle en 2010. La Société Lorraine d’Habitat (SLH) s’était lancée dans la rénovation d’un ensemble de maisons, débouchant sur 8 appartements labellisés ‘Passiv’Haus’. Pour cette réalisation, le patron de la SLH et l’un des ouvriers avaient préalablement été découvrir les coulisses des systèmes de ventilations en Autriche, où tous les bâtiments publics ont l’obligation d’être passifs.
Les points positifs sont nombreux, et concrets. Les charges sont bien moindres que dans des bâtiments classiques de par l’utilisation d’énergies renouvelables, l’isolation thermique et l’utilisation de matériaux biosourcés pour la construction et l’isolation qui permettent un bilan carbone positif. Par exemple, un autre logement social de 26 appartements construit en 2014, la résidence Jules Ferry à Saint-Dié-des-Vosges, affiche un bilan carbone positif de 1100 tonnes de CO2. Si au lieu de l’enveloppe de 700 caissons de paille agricole et de la structure en bois le bâtiment avait été construit avec une solution classique (béton, polystyrène et PVC) le bilan affiché serait négatif de 600 tonnes de CO2.
Si de plus en plus de logements sociaux sont ainsi construits, il est aussi intéressant de constater que des bâtiments publics sont aussi ainsi construits ou rénovés. Si bien que le magazine ‘La Maison Passive’ constate qu’en surface, depuis 2014, les bâtiments tertiaires et les logements collectifs ont pris l’ascendant sur les maisons individuelles. En effet depuis 2009, 6 bâtiments scolaires et 17 bâtiments administratifs ont été construits (dont 4 en 2014). L’un d’entre eux, à Saint Etienne, est particulièrement intéressant car il s’oppose à l’idée populaire qui voit les Passiv’Haus comme des « boîtes ». Rénové en 2012, c’est le premier bâtiment, classé aux monuments historiques, à être labellisé ‘Passiv’haus’. Dans ce cas précis l’enveloppe thermique a été créée à l’intérieur du bâtiment, ce qui permet de garder les ponts thermiques à un niveau très faible.
Ainsi le label ‘Passiv’Haus’ s’impose tardivement, mais de plus en plus ; son apparition dans le domaine public est importante car cela peut permettre aux citoyens de se familiariser avec les critères et les bénéfices de telles constructions.
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le 13 février 2016 à 03:26
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Attention, les ponts thermiques sont plus importants dans le cas d’une isolation par l’intérieur que par l’extérieur.
Dans le cas de cette rénovation, l’isolation est intérieure.
Quel plaisir de vivre dans un cube sans pouvoir ouvrir une seule fenêtre et où la cheminee est totalement éliminé… quidam des maisons anciennes en belles pierres de pays ? Désolé mais je laisse à d’autres le plaisir de vivre dans ces habitations inodores sans goût et sans saveur !!
Malgré les idées reçues, il y a toujours une fenêtre qui s’ouvre par pièce. Quant aux cheminées, elles ont toujours été rare dans les logements sociaux et bâtiments publics comme les écoles.
ça va dans le bon sens mais à pas de fourmis!!!mais c’est bien d’en parler.
ça avance à pas de fourmis mais ça avance !!!
J’ai dans ma maison un conduit de cheminée double avec arrivé d’air exterieur, et c’est tout a fait compatible avec une maison passive. D’autre part les besoins en chauffage sont si faibles qu’il n’est pas utile d’allumer un feu de cheminée, surtout avec les hivers qu’on a ses dernières années




