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Près de deux millions de morts par an, cest le triste bilan à mettre à lactif de la pollution atmosphérique. Problème de santé publique flagrant, la qualité de lair est un des chevaux de bataille de lOrganisation Mondiale de la Santé (OMS) qui vient de publier ses nouvelles préconisations en la matière. Elaborées en tenant compte de milliers détudes récentes, elles recommandent pour la première fois des objectifs ambitieux et uniformes à léchelle planétaire, en demandant un durcissement généralisé des normes avec labaissement des niveaux de polluants atmosphériques.
LOMS affirme que pour éviter tout atteinte à la santé les concentrations de PM10 (1) devraient être inférieures à 20 microgrammes (µg) par mètre cube, celles de lozone abaissées de 120 à 100 µg/m3 et celles du dioxyde de soufre de 125 à 20 µg/m3. Selon Maria Neira, de lOMS, à elle seule la réduction des taux de PM10 dans latmosphère serait en ‘mesure de réduire le nombre de décès de près de 15 %’.
Si la pollution atmosphérique, quelle soit sous forme de matières particulaires, de dioxyde de soufre, dozone ou de dioxyde dazote, a de graves répercussions sur la santé (problèmes respiratoires, cardiaques, cancers, etc.), force est de constater que pour lheure de nombreux pays ne disposent même pas dune réglementation en la matière.
Si lOMS accepte la nécessité pour les gouvernements détablir leurs normes nationales en tenant compte de leurs particularités, les préconisations émises indiquent les niveaux de pollution auxquels le risque pour la santé est minimal et sont donc, à ce titre, selon lorganisation ‘
une base sur laquelle tous les pays pourront élaborer leurs propres normes de qualité ainsi que des politiques en faveur de la santé reposant sur des données scientifiques solides’.
(1) PM10 désigne les poussières fines en suspension dun diamètre inférieur à 10 micromètres, donc trop petites pour être filtrées par le nez ou la gorge. Elles proviennent notamment de la combustion de carburants fossiles et sont la cause daffections des voies respiratoires, du système cardiovasculaire.
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le 13 octobre 2006 à 12:00
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