
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

En 2008, à la suite dune enquête, lassociation de consommateurs Que Choisir dénonçait le caractère aléatoire du classement des Diagnostics de Performance Energétique (DPE) (1), basé sur une échelle classant les logements du plus exemplaire (A) au plus énergivore (G), analogue à celle de létiquette énergie en usage pour les équipements électroménagers. Trois ans plus tard, une réactualisation de lenquête de lUFC Que Choisir montre que la fiabilité des DPE peine toujours à convaincre. Ainsi, sur 4 maisons visitées par 16 diagnostiqueurs, deux maisons ont été classées dans pas moins de 3 classes énergétiques différentes, une a été classée dans 2 étiquettes différentes. Au final, une seule maison sest vue attribuer la même étiquette énergétique par tous ces « professionnels ».
Pour lassociation, ce constat à lheure de 2011 est dautant plus inquiétant que, contrairement en 2008, les DPE sont désormais obligatoires dès la mise en vente ou en location des logements, leur affichage étant exigé dans toutes les annonces immobilières. En outre, ils ne se limitent plus seulement à une fonction informative, le montant du nouveau prêt à taux zéro étant aujourdhui conditionné à la classe énergétique du logement soumis au DPE.

Près de la moitié de la consommation dénergie en France est destinée aux bâtiments.
Face à la demande de Que Choisir dadopter des mesures techniques pour fiabiliser les DPE, le gouvernement a opposé « quun vaste plan dactions a été engagé dès octobre dernier pour rendre plus fiable le diagnostic de performance énergétique (DPE) ». Il est prévu que cette démarche porte sur sept points principaux, dont lamélioration des méthodes de calcul pour la réalisation des diagnostics, le perfectionnement du contrôle des diagnostics effectués, ou encore la mise en place dun suivi amélioré des réclamations. Sont également évoqués lamélioration des compétences des diagnostiqueurs, notamment par un encadrement de la formation, ainsi quune clarification de lensemble des données prises en compte dans le calcul du DPE. Tout au long du mois de mars, se tiendront des réunions de consultations avec les fédérations de diagnostiqueurs et l’ensemble des acteurs concernés. Un premier bilan est attendu en avril prochain lors dune table ronde organisée autour de Benoist Apparu, secrétaire dEtat chargé du Logement.
Cécile Cassier
1- La notion de diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments est issue de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments n°2002/91 parue en janvier 2003 qui vise à donner un cadre européen aux politiques nationales de réduction des consommations dénergie des bâtiments existants et à construire, dans la perspective de la mise en uvre du protocole de Kyoto (source ADEME). En France, elle a été mise en place fin 2006 pour les appartements et maisons à la vente et en juillet 2007 pour les locations
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 23 février 2011 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon
Les diagnostics bâtiment en général, et les DPE en particulier sont considérés comme des contraintes administratives par trop de professionnels de l’immobilier (pas du bâtiment), et pour certain une source de revenus facile.
Aussi longtemps qu’il suffira de quelques heures de formation et comme contrôle de connaissance la capacité de remplir des cases dans un logiciel, le tout payé quelques Euros, les DPE ne seront que des chiffons de papier.
Les DPE dans l’existant sont trop souvent basés sur les consommations constatées en ignorant totalement la qualité thermique du local.
Je suis en concurrence régulière pour en faire, et j’ai vu passer des administratifs sans aucune connaissance thermique se faire faxer, sans même se déplacer, les factures de fioul et s’en contenter pour établir un DPE.
Tant que le DPE n’inclura pas une description complète et vérifiable de la qualité thermique du local et des caractéristiques des équipements, ils resteront ce qu’ils sont avec la valeur que l’on connait.
Je découvre en pied de l’article une pub pour des diagnostics à 54 . Comment peut-on faire une propostion sur le temps nécessaire à bien faire son travail.
Même pas 1heure pour visiter un logement, évaluer la qualité thermique du bâtiment, les performance des équipements, proposer des améliorations!
Évidement, à ce prix là, il ne faut pas attendre de miracles. C’est vraiment du tirage au sort.
« Lesd problèmes ne peuvent être réglés par ceux qui les ont crées et, il n’est possible de maitriser que ce que l’on gère ! Depuis 1974 notre pays est aux mains d’une oligarchie de la pensée unique dont la seule qualification est le diplôme obteni dans les écoles nationales du gaspillage (ENA, ENM, ENS & IUFL) Pour réformer il faut d’abord supprimer ces écoles et les copains/coquins qu’ils nous ont imposés. L’expérience, la satisfaction du travail bien fait n’existent si les professeurs ignorent ce qu’ils enseignent sans avoir pratiqué. Juges, politiques, Professeurs , même pensée unique même blocage, même inertie d’où un déficit abyssal à la charge des contribuables car les hauts fonctionnaires ne sont que des personnes (im)morales avec collusion et confusion des élus et des institutions.
En Belgique les DPE (qui s’appellent Certificat de PE) ont fait leur apparition tout récemment, après une longue période de préparation. Le résultat est me semble-t-il plus positif:
1 le logiciel utilisé (obligatoire) ne laisse place à aucune interprétation de la part du certificateur
2 les professionnels sont soit des auditeurs énergétiques (très souvent des architectes, ingénieurs, parfois chauffagistes, qui connaissent très bien le terrain) qui ont subi une formation de 5 jours sanctionnée par épreuves écrite et orale) + une mise à jour de 5 jours pour la certification; les certificateurs non auditeurs sont soumis à une obligation de formation similaire
3 le coût d’un certificat est de 400 à 800, ça c’est moins positif mais c’est toujours plus rassurant qu’un papier à 50 ou 100
http://energie.wallonie.be/fr/vous-etes-un-futur-vendeur-ou-bailleur.html?IDC=7237
J’ai fait faire un DPE après avoir pris contact avec plusieurs organismes dont les noms m’aaient été fournis par l’ADIL. J’ai d’abord constaté d’énormes différences (du simple au double) de tarifs pour une même prestation. J’ai payé pour une maison de 90m² + véranda environ 14m², 130 uros.
Lorsqu’à réception du DPE j’ai posé des questions précises sur les coefficients appliqués sur les consommations électriques/chauffage+ECS, à la personne qui s’était chargé de l’établir, j’ai reçu une volée de bois vert mais de réponse, car je n’avais pas à poser ce type de question ??? et que cela a été pris pour un manque de confiance de ma part ;les coefficients sont paraît-il directement fournis par le logiciel (donc visiblement non vérifiés) ; il n’a pas été tenu compte du fait que pour l’ECS mon chauffe-eau date de moins de 5 ans. Au final, le calcul ne me semble pas juste, mais que faire puisque la discussion n’est pas possible ???
Il m’a même été reproché « d’avoir passé trop de temps sur mon dossier » ; en quoi cela peut-il m’être imputé ?
Je trouve cela non seulement fort regrettable mais fort dévalorisant pour le vendeur, le loueur et l’acquéreur.
De l’argent à mon avis, jeté par les fenêtres pour donner bonne conscience à qui ?????




