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Pour protéger ses lignes, France Télécom installe des parafoudres en divers points de son réseau. Or, jusqu’à la fin des années soixante-dix, les parasurtenseurs utilisés (1) contenaient des éléments radioactifs, source d’exposition des agents intervenant sur ces matériels.
Installés chez l’abonné, à la jonction entre le réseau aérien et souterrain, et au départ de la ligne du central téléphonique, ces parafoudres sont aujourd’hui encore au nombre de 700 000 à 1 million (avec une marge d’incertitude de l’ordre de 50 % …) selon un inventaire mené par France Télécom en 2002.
C’est dans ce cadre que le syndicat CGT FAPT, du Cantal, s’est tourné vers la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) pour évaluer l’impact de ces matériels sur la santé des personnels amenés à les manipuler. Après analyse et selon les modèles, la CRIIRAD met ainsi en avant :
- une dose de bêta-gamma à la peau qui peut dépasser 400 fois le niveau naturel ;
- la diffusion, de tritium (hydrogène radioactif) comprise entre 24 et 5,2 millions de Becquerels, selon les modèles ;
- la diffusion de radon 222, notamment sur les équipements endommagés.
Si pour la CRIIRAD, ‘L’exposition qui en résulte pour les agents reste a priori dans le domaine des très faibles doses’, dans certains cas des expositions supérieures à la dose maximale annuelle admissible sont plausibles. En conséquence, alors que le retrait des parafoudres radioactifs doit être mené rapidement, une information complète des agents s’impose pour l’identification des différents modèles, les précautions à prendre pour leur dépose et stockage. Des recommandations que ne conteste pas l’IRSN, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, ayant été saisi par France Télécom pour une étude sur le même sujet.
1- Ces équipements ne doivent pas être confondus avec les paratonnerres installés sur les bâtiments et qui peuvent contenir des sources de radium 226 de plusieurs millions voire centaines de millions de becquerels.
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le 17 mars 2010 à 12:00
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