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Les bâtiments à basse consommation et les bâtiments passifs ne pourraient être que les premiers pas de la révolution énergétique dans l’habitat et la construction. Une entreprise allemande, elegant embellishments, a ainsi développé une structure capable de réduire la pollution atmosphérique, un revêtement au design surprenant et aux vertus dépolluantes qui constitue la façade de l’hôpital Manuel Gea Gonzalez à Mexico.
Une structure alvéolaire qui filtre les pollutions de l’atmosphère
Un bâtiment qui peut produire plus d’énergie qu’il n’en consomme, c’est déjà bien et à terme, la norme dans la construction (en 2020 avec la Bepos). Mais un bâtiment qui absorbe la pollution extérieure, c’est encore mieux. Et cette prouesse technologique vient de sortir de terre au Mexique. En plus de ses qualités décoratives, la façade de 2500 mètres carrés de l’Hôpital est en effet composée de modules blancs recouverts d’une couche de dioxyde de titane ultrafin (TiO2), dont les propriétés photocatalytiques ont la capacité de neutraliser les gaz d’échappement.
Inspiré par les fractales dans la nature, le revêtement appelé « prosolve370e » dévoile des formes ondulantes qui maximisent la surface de revêtement actif à lumière diffuse, la turbulence de l’air et limitent la pollution. Ainsi, seules de petites quantités de lumière naturelle et d’humidité sont nécessaires pour réduire efficacement l’air pollué. Grâce à sa structure, il capture les composants et bactéries polluants (les émissions d’oxydes d’azote, les COV (composés organiques volatils), le SO2 et les particules fines) et les rejette sous forme d’eau et de gaz carbonique.
Une architecture qui modifie l’écosystème
L’approche de l’agence berlinoise « elegant embellishments » suppose que « l’architecture peut suggérer l’écosystème » grâce à des matériaux actifs et intelligents : « L’écologie de la ville, composée de bâtiments et d’une activité atmosphérique, est aidée par des dispositifs intermédiaires et des surfaces (comme ProSolve) qui peuvent interagir avec l’activité invisible. » Ce type de surface offre ainsi des solutions prometteuses en matière d’éco-habitat. Avec une durée de vie entre 5 et 10 ans, ce revêtement peut être remplacé à l’issue de sa période d’efficacité. Le prosolve370e offre une capacité théorique d’absorption de la pollution générée chaque jour par 1000 automobiles.
Fondé par le ministère de la santé, le projet s’est étalé sur 3 ans pour un montant de 3 milliards de dollars. L’hôpital qui a ouvert au public en avril 2013 a choisi le prosolve370e pour ses effets antimicrobiens, dépolluants ainsi que pour son rendu visuel. Dans une ville réputée pour sa pollution particulièrement importante, ce projet d’architecture durable est une première étape pour améliorer la qualité de l’air de la mégalopole mexicaine.
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le 22 mai 2013 à 07:00
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