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Fin 2013, le premier bâtiment de logements collectifs sociaux à énergie positive à Nantes sera livré. L’opération du Grand Carcouët sortira de terre plusieurs années avant la mise en place de la prochaine réglementation thermique, Bepos (pour Bâtiments à énergie positive), prévue à l’horizon 2020 qui généralisera la construction de bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Système constructif béton/bois
Pour cette trentaine de logements (du T2 au T6), le choix des matériaux s’est orienté vers une association béton/bois. Ainsi, la structure béton est recouverte de murs à ossature bois. « Grâce à une enveloppe thermiquement performante et l’apport des systèmes héliopac (pompe à chaleur eau/eau et capteurs solaires basse température) et powerpipe (récupération de calories sur descentes d’eaux usées), les bâtiments labellisés BBC Effinergie, obtiennent des performances énergétiques inférieures de 10% aux obligations du label. L’ajout de panneaux photovoltaïques en toiture permet à ce programme d’être classé Bepos », explique un communiqué Nantes Habitat, office nantais d’habitat social et maître d’ouvrage du chantier. En effet, le niveau de performance thermique Bepos est ambitieux, avec un Cep (consommation d’énergie primaire) de – 0.9 kWh/m²shon/an.
La question des usages au cœur du projet
De plus, des systèmes de domotique dans les logements sont prévus dans le but d’optimiser l’éclairage, le chauffage, la sécurité. « Notre réponse à l’obligation performance (technique, thermique, économique) s’enrichit d’une réflexion partant du cœur du logement pour en redéfinir les usages vers plus de « disponible ». Un espace complémentaire permet d’accueillir les usages que le logement collectif a perdus avec la réduction de sa surface : atelier, rangement, coin musique à l’écart, chambre complémentaire pour une famille recomposée, buanderie… et les usages à venir : pôle multimédia, bureau de télétravail… », précise le cabinet d’architecture en charge du projet In Situ.
Capitale verte
Entre innovation thermique et nouveaux usages, le projet de logements collectifs du Grand Carcouët ; doté d’une enveloppe de 5,5 M€ HT, offre des objectifs performants à plusieurs égards. Une des conditions de la réussite de ce projet : la pédagogie et la communication sur le fonctionnement et l’usage du bâtiment (aération, chauffage, tri sélectif…). Ainsi, les consommations réelles seront relevées et Nantes Habitat accompagnera les locataires pendant deux ans sur ces questions.
Avec cette construction emblématique en matière d’éco-habitat, Nantes confirme son statut de Capitale verte de l’Europe. En effet, en 2013, la ville bénéficie de cette distinction européenne qui récompense la municipalité et les acteurs privés pour leur approche durable de la fabrique du territoire.
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le 19 juin 2013 à 07:00
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