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« Faire du neuf avec du vieux« . Souvent, une bonne idée tient en quelques mots, comme ceux-ci. Ainsi, des designers chinois ont choisi de réinventer la machine à laver en remettant au goût du jour la roue à aubes. Oui, la roue à aube, celle qui équipait les moulins du début du siècle dernier et qui transformait l’énergie des rivières en force mécanique pour remplacer l’homme dans l’accomplissement des tâches les plus exigeantes physiquement.
Aujourd’hui pourtant, cette roue à aubes est un vestige. Nos designers ont donc imaginé une de ces roues, tout ce qu’il y a de plus classique, mais ils ont relié chacun des trois rayons avec des plaques de plexiglas, sur chaque côté de la roue. L’une de ces plaques est amovible, bien sûr : elle remplace le couvercle de la machine à laver traditionnelle. Avec ses trois compartiments, cette roue à aubes peut permettre à trois familles de faire leur lessive en même temps. Il leur suffit alors de disposer leur linge dans le compartiment qui leur est réservé, d’y ajouter de la lessive, et de plonger la roue dans la rivière la plus proche, pour un lavage qui ne rejettera pas le moindre gramme de CO2. L’invention est belle, non ? Pourtant, quelques critiques viennent spontanément à l’esprit.
Parmi celles-ci, une purement pratique : en ne comptant que sur l’eau des rivières, il ne faut pas espérer pouvoir faire partir les taches les plus tenaces qui ne disparaissent qu’à haute température. Il faudra se contenter de lavages à froid. Le second frein à la généralisation d’un tel objet, c’est qu’il faut laver son linge dans l’eau des cours d’eau. Or on sait aujourd’hui que l’immense majorité des cours d’eau est polluée, que ce soit par les rejets des usines, des élevages, ou par la dispersion des engrais et des pesticides utilisés pour l’agriculture. Vous êtes sûrs de vouloir laver votre linge dans un liquide pollué ? Et puis enfin, la dernière critique que l’on peut avancer, et non la moindre, c’est la pollution que pourrait engendrer l’utilisation de la roue à aubes / machine à laver. La lessive utilisée pour le lavage (et tous les composés chimiques qu’elle contient) serait alors immédiatement déversée dans la rivière, entraînant une pollution potentiellement grave…
Non, vraiment, cette roue à aubes est une belle idée, elle permet de mettre en lumière des méthodes alternatives pour laver son linge, mais sans doute pas les bonnes. Pour l’instant, mieux vaut se contenter de notre bon vieux système d’égouts qui envoie nos eaux de lavage à la station d’épuration au lieu de les relâcher directement dans la nature.
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le 10 octobre 2014 à 06:00
128 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 2013
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Amusant.
Assez gadget mais … la pollution ?
Principe très interessant, mais devra être adapté afin d’éviter tous les invonvénients cités ds cet aryticle.
L’énergie hydraulique peut être remplacée par une éolienne avec ou sans réducteur.
Le « bon vieux système d’égouts » n’est plus si bon que cela. Il produit des nitrates et des phosphates, et coûte horriblement cher. Il faut absolument que les dirigeants s’informent des travaux du professeur Joseph ORSZÁGH qui a résolu élégamment le problème de façon toute naturelle :
Bien dit Marc, notre « eau propre » ne l’est plus vraiment… de plus, ici nous sommes obsédés par les germes mais nous négligeons d’autres produits (entre autres nitrates et phosphates déjà cités)
et encore bien dit à propos de Joseph ORSZÁGH, ses travaux sont impressionnants!
l’article est très critique et sans doute sur plusieurs points à juste titre.
Mais ne pourrait on pas aussi saluer une bonne idée… à (ré) adapter :
par exemple l’utilisation de cette roue pour sa seule force motrice (comme à l’origine) , les circuits eau et chauffe pouvant être indépendants , sans polluer directement la rivière. Encore unexemple d’utilisation de l’énergie sur place , sans transport, c’est déjà ça !
c est tres interesant comme idee mais….




