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Un nouveau concept photovoltaïque commence à faire parler de lui. Une PME française a installé sur un bassin d’irrigation de 3 hectares, dans la banlieue de Tokyo, à Okégawa la plus grande centrale photovoltaïque flottante au monde de plus de 1 MW. Une solution qui permet de ne pas construire sur des terrains agricoles. Cette opération s’insère dans un pays particulièrement marqué par l’accident nucléaire de Fukushima.
Le projet a été mené en partenariat avec le groupe West Holdings, développeur et investisseur solaire japonais. Le principe d’ Hydrelio, la solution brevetée de centrales solaires flottantes est de répondre au manque d’espace pour construire des centrales solaires au sol pour les installer sur des lacs et des étendues d’eau inutilisées, notamment celles industrielles. « En réponse au conflit d’usage du sol (terrains naturels, agricoles), l’entreprise Ciel & Terre, a développé des installations, de 1 à 50 MWc, installables sur des anciens lacs de carrières de 5 à 50 ha, des bassins écrêteurs de crues et d’irrigation, des réservoirs d’eau potable ou encore des bassins industriels pollués et des terrains inondables. », explique-t-on sur le site internet.
Les flotteurs en PEHD (polyéthylène à haute densité) composant les îles solaires (5 000 modules) ont été fabriqués en France, en Corrèze et sont issus du programme R&D « Centrale photovoltaïque sur l’eau », labellisé en 2010 par le pôle Capenergies. Les autres atouts mis en avant ? Une garantie 20 ans et une résistance affichée « aux vents des typhons ». Aussi, l’argument d’une solution compétitive par rapport aux centrales au sol construites sur des terrains chers et soumis aux tremblements de terre est avancé par les constructeurs.
Et en France ?
L’entreprise Ciel&terre Japan, filiale de C&T, développe de nombreux projets de centrales flottantes au Japon et se fixe comme objectif 1000 MW en 5 ans. Elle tente de faire reconnaître, en vain, par les ministères français concernés l’intérêt spécifique de cette technologie qui ne consomme pas d’espace agricole, dans le cadre des appels d’offres CRE. Toujours selon le communiqué, la France compte de très nombreux plans d’eau adaptés, notamment les lacs de carrière et 2000 MW pourraient être installés.
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le 11 septembre 2013 à 07:00
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Si cela semble intéressant, il faut effectivement développer ces projets sur des bassins « morts », sachant que les poissons/plantes ne peuvent vivre dans le noir 24/24…
Ce n’est pas pour être rabat-joie, mais fabriquer 5000 caissons en plastique en France pour les envoyer au Japon, c’est considéré comme écologique? Sinon, l’idée est bonne…
et le long des autoroutes complétement stériles au lieu des lacs qui peuvent abriter des espéces rares !!




