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Soutenu par le groupe Total, le projet de captage et de stockage d’une partie du CO2 issue de la centrale thermique située à proximité du gisement de gaz de Lacq dans les Pyrénées, vient de recevoir laval du gouvernement au grand dam des associations de protection de lenvironnement. Pour celles-ci, en effet, cette technique présente de nombreuses contre-indications, potentiellement préjudiciables à lenvironnement, qui réfutent son bien-fondé.
Comptant parmi les principales récriminations, le caractère énergivore du captage et stockage de CO2 (CSC) est particulièrement dénoncé. En effet, les opérations de capture, de transport et dinjection souterraine de CO2 nécessitent un apport énergétique important. De plus, outre laugmentation du coût de lélectricité que cela implique, la CSC est une technologie incertaine dont les industriels, eux-mêmes, admettent quelle ne sera pas opérationnelle avant 2030. Et, quand bien même deviendrait-elle fiable, elle napporte aucunement de solution viable à grande échelle. De fait, selon lAgence Internationale de lEnergie (AIE), il faudrait créer plus de 6 000 installations de CSC, dotée chacune dune capacité denfouissement dun million de tonnes de CO2 (120 000 tonnes de C02 pendant deux ans pour le projet précité), pour être en mesure de stocker seulement 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Pour pragmatiques que soient les précédents arguments, cest le concept même qui se révèle pour le moins imparfait. Destinée à « mettre sous le tapis » des résidus jugés indésirables, la technique de la CSC ne résout en rien le problème premier, à avoir lémission de CO2 à la source. Il serait même présomptueux de parler de solution de moindre mal alors même que, dans le cas qui nous occupe, aucune étude indépendante na été financée par Total concernant les risques environnementaux liés à lenfouissement du CO2. En labsence de celle-ci, les associations environnementales entendent saisir la justice pour sopposer à ce projet.
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le 08 juin 2009 à 12:00
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il me semble avoir compris que nous ne disposerons pas de solution géniale, globale, unique, pour résoudre le problème du réchauffement climatique.
il me semble avoir également compris que le temps est compté et que nous n’en sommes plus à l’heure du débat sur ce qu’il convient de faire, mais à celles DES ACTIONS.
Etant donné la complexité du sujet, TOUTES les actions peuvent être mises en doute. Laissons donc agir ceux qui agissent même si toutes les actions ne s’avèreront pas efficaces.




