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En partenariat avec RTE, ERDF et l’ADEeF, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) (1) vient de publier le panorama des énergies renouvelables 2013. L’ensemble des données consolidées confirme, pour les filières solaire photovoltaïque et éolienne, la tendance observée depuis plusieurs années ; à savoir une poursuite de la croissance des parcs installés mais un nouveau ralentissement de cette croissance.
Au niveau de l’éolien, la puissance totale raccordée au réseau a atteint fin 2013 8 143 MW, soit une hausse de 630 MW par rapport à fin 2012. Pour l’année 2012, la hausse avait atteint 821 MW et l’on commence a être très loin du record de raccordement de l’année 2009 avec 1 247 MW installés. Les auteurs du rapport soulignent que l’objectif de raccordement fixé en 2009 par la Programmation Pluriannuelle des Investissements (PPI) de production électrique semble de plus en plus difficile à atteindre. En effet, cet objectif prévoyait 11 500 MW au 31 décembre 2012, dont 10 500 à partir de l’énergie éolienne terrestre et 1 000 MW à partir de l’énergie éolienne en mer et des autres énergies marines et 25 000 MW au 31 décembre 2020, dont 19 000 à partir de l’énergie éolienne terrestre et 6 000 MW à partir de l’énergie éolienne en mer et des autres énergies marines.
Du point de vue régional, deux régions tiennent toujours le haut du pavé, la Champagne-Ardenne et la Picardie avec respectivement 1 283 et 1 146 MW installés suivies de loin par la Bretagne 782 MW. L’écart entre les deux régions de tête est les autres régions s’est encore accrue en 2013, à elles-seules, la Champagne-Ardenne et la Picardie ont représenté 46 % de la nouvelle puissance raccordée. Il est à noter que l’Aquitaine reste la seule région de France à ne pas disposer de parcs éoliens.
Le taux de couverture moyen par l’éolien de la consommation électrique française a été de 3,3 % en 2013.
Concernant le solaire photovoltaïque, Le parc raccordé a atteint les 4 330 MW en 2013, soit une progression de 752 MW en un an. En 2012 la progression avait été de 1 012 MW et le record de parcs raccordés au réseau reste pour l’année 2011 avec 1 688 MW. Contrairement à l’éolien et, malgré ce ralentissement, l’objectif de la PPI pour 2020 qui est de 5 400 MW installé devrait être atteint.
Au niveau régional, Provence-Alpes-Côte d’Azur est en tête du classement en termes de puissance raccordée aux réseaux avec près de 664 MW, suivie par les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon qui dépassent les 400 MW.
Pour l’année 2013, Le taux moyen de couverture de la consommation par la production photovoltaïque a été de 1,0 %.
1 – Créé en 1993, le Syndicat des énergies renouvelables est l’organisation industrielle française des énergies renouvelables et regroupe l’ensemble des secteurs : biomasse, bois, biocarburants, énergies marines, éolien, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque, solaire thermique et thermodynamique.
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le 13 février 2014 à 07:00
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Si les pouvoirs publics étaient moins timides, et transféraient les subventions du nucléaire vers le renouvelable, la courbe serait plus sympa.
Et si on met une éolienne à 1,5 km de votre maison, René, vous êtes toujours d’accord?
Les pros énergies renouvelables habitent souvent en ville.Ca ne les dérangent pas que la vie des ruraux soient perturbées et détruites.
Si je comprends bien dès que l’on dit des vérités qui dérangent, le commentaire ne reste pas en ligne.
Démocratie mon œil!
le jour ou une central nucléaire petera il changerons leur fusil d’épaule mais il sera un peut trop tard
Combien faudrait-il d’éoliennes pour ne plus avoir une centrale?Combien?
Des centaines de millier sans doute?
En ville? Non bien sûr, à la campagne évidemment.
J’ai autour de ma maison 3 fois 5 éoliennes. Merci, ça suffit!
Si encore elles produisaient vraiment du jus 24H/24 comme les centrales mais vous savez tous que ce n’est pas le cas.
Alors cessons de croire que le renouvelable c’est la panacée.
On ne peut pas se passer du nucléaire. Un mal nécessaire comme les bagnoles.
Massacrer les paysages français pour 3,3% de production intermittente et fatale et subventionnée, c’est complétement débile !
J’habite à 30km d’une centrale nucléaire. Tous les jours je vois son panache s’élever dans le ciel et je ressens un malaise… Bizarrement , je n’ai jamais ressenti un tel malaise en passant devant une éolienne ou un champ de panneaux solaires… Je précise que je n’habite pas en ville et que je considère comme un moindre mal de voir des éoliennes dans le paysage… Au moins elles ne risquent pas d’exploser et d’envoyer leurs atomes radioactifs à des kilomètres à la ronde…
Aujourd’hui nous découvrons des tonnes de déchets toxiques (armes conventionnelles et chimiques dans les mers et océans (allusions à l’émission d’Arte du 24 février). Les responsables de ces déchets pensaient, sans doute, bien faire en les déversant dans les mers qu’ils croyaient immenses. Ils n’avaient pas les connaissances que nous avons aujourd’hui qui nous permettent de comprendre les limites de notre petite planète. Tant que nous n’aurons pas trouvé de solutions fiables pour recycler les déchets nucléaires, on ne devrait pas en produire. Cela d’autant que lorsqu’il faudra détruire les centrales et recycler les déchets, nous n’aurons plus l’énergie bon marché que nous connaissons encore aujourd’hui. Les personnes qui prennent la responsabilité de créer de nouvelles centrales ne le font que pour le profit immédiat puisqu’ils ne seront plus là pour traiter les problèmes de démantèlement. Une centrale mise à l’arrêt à besoin de 60 ans au repos avant qu’on réalise le démantèlement de la partie réacteur. Nos enfants auront-ils les moyens nécessaires pour en réaliser le démantèlement ?
Le Club de Rome nous promet un effondrement économique et démographique aux environs des années 2030, qui commencera à se faire sentir dès 2020. Nous nous sommes bien amusés grâce aux énergies fossiles, bon marché, depuis 60 ans, mais nous nous rapprochons du mur.
Lorsqu’on veut noyer son chien … c’est ce qui se passe en France pour ne pas faire trop d’ombre aux électro-nucléaires.
Mais regardons l’avenir et comparons les coûts de production de l’électricité, ceux pour de nouvelles constructions, pas ceux du passé.
Exemple : http://energeia.voila.net/electri2/nucle_gb_solaire_de.htm
Avec l’EPR normand, le coût projeté est déjà de 107 €/MWh (euro 2012). Avec l’EPR anglais, ce coût est de 114 €/MWh (euro 2013) et bien plus en 2023 s’il est construit.
Avec le solaire allemand, le coût est de 94 €/MWh pour une nouvelle centrale photovoltaïque en février 2014 et ce coût baisse régulièrement.
Regardons aussi les durées des tarifs d’achat : 35 ans pour le nucléaire anglais, 20 ans pour le solaire allemand, seulement 15 ans pour le solaire anglais.
Le nucléaire c’est 24h sur 24, le solaire c’est quand il y a du soleil et le vent idem. Donc c’est peut être moins cher mais c’est intermittent donc en réalité c’est plus cher parce que quand il n’y a ni l’un ni l’ autre on les remplacent par du fuel ou du charbon.
Est ce si difficile à comprendre?




