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Les discussions de conclusion à la Conférence des Nations Unis sur le Climat (COP 22), tenue à Marrakech, ont établi que la finalisation du calendrier sur l’accord de Paris se ferait en 2018, lors de la COP 24 en Pologne. L’accord de Paris, signé en novembre 2015 durant la COP 21, se veut de maintenir le réchauffement planétaire bien en deçà de 2˚C, avec des efforts pour limiter la hausse à 1,5˚C.
Pourtant, cet automne a vu la publication d’un rapport qui prouve qu’il n’est plus possible de remettre l’action à plus tard si les gouvernements qui ont ratifié l’accord de Paris souhaitent s’y tenir. Oil Change International, un groupe d’experts basé à Washington, a utilisé les informations d’une compagnie de consultation sur le gaz et le pétrole pour évaluer ce qu’il est nécessaire de faire pour respecter le seuil de 2˚C.
La troisième page du rapport déclare laconiquement « Si vous êtes dans un trou, arrêtez de creuser » ; soit la conclusion inévitable à la situation présente. Les deux points clefs du rapport annoncent en effet que le potentiel des émissions carbone du pétrole, gaz et charbon actuellement en production ou étant en réserve* nous amenait au-delà des 2˚C de réchauffement. À présent, les réserves de gaz et de pétrole seules (sans le charbon) signifient un réchauffement dépassant les 1,5˚C.
La notion que l’on puisse ouvrir de nouvelles réserves, que ce soit pour le pétrole, le gaz ou le charbon, en affirmant souhaiter maintenir son engagement à l’accord de Paris n’est simplement pas possible. Pour s’en tenir à la limite des 2˚C ou des 1,5˚C on doit garder, respectivement, 68 % et 85 % des énergies fossiles en réserve et en production dans le sol.
Les gouvernements comptent sur le développement de technologies à émissions négatives, qui permettrait la diminution des gaz à effets de serre dans l’environnement, tout en continuant l’exploitation des énergies fossiles. Un scénario peu probable à la vue de la recherche et du besoin d’espace pour ces projets.
Le rapport établit aussi que si le déclin de production d’énergie fossile est replacé par une croissance des énergies propres à la même allure, alors le nombre d’emploi dans l’énergie augmentera. Néanmoins, il est admis que les travailleurs dans le secteur des énergies fossiles pourraient être frappés durement, manquant les compétences et n’étant pas toujours aux bons endroits pour une transition facile dans les énergies propres.
Dans sa conclusion, le déclin graduel des énergies fossiles, avec des investissements sérieux dans les énergies propres, apparaît comme la seule possible solution pour essayer d’honorer l’accord de Paris.
*Les réserves contrairement aux ressources sont connues et récupérable immédiatement, les ressources existent mais ne sont actuellement pas récupérable.
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le 29 novembre 2016 à 09:56
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