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Alors que la polémique ne désemplit pas suite à lannonce de la construction dun second réacteur nucléaire EPR, les organisations environnementales sinquiètent de la haute radioactivité des déchets qui en résulteront. En effet, selon une étude menée par Nagra, association nationale suisse pour le stockage des déchets nucléaires, et un récent rapport paru en 2008, uvre dune société finlandaise de gestion des déchets radioactifs, Posiva, cette nouvelle génération de réacteurs coïnciderait également avec une nouvelle génération de déchets. Un changement loin dêtre positif si lon croit les résultats de ces travaux, les déchets produits par ce nouveau système devant être sept fois plus radioactifs que ceux générés par leurs prédécesseurs.
Daprès Greenpeace, cette radioactivité accrue sexpliquerait par le fait que le combustible nucléaire reste beaucoup plus longtemps dans le réacteur, doù une usure, qualifiée de « burn-out », et une radiotoxicité intensifiées.
Plus inquiétant, toujours selon lorganisation internationale, ni la France, ni la Finlande qui accueille, elle aussi, la construction dun EPR, ne disposent dun site susceptible de gérer des combustibles aussi irradiés. Ce constat vaut également pour lensemble des pays sétant portés acquéreurs dun équipement nucléaire semblable, parmi lesquels comptent déjà le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou encore lInde. Pourtant présentée comme la plus performante au monde, même lusine de la Hague dAreva ne saurait faire face à la prise en charge de ces déchets, dont le traitement « générerait des rejets de radioéléments beaucoup plus élevés quà lheure actuelle ».
Alors que la gestion des déchets nucléaires classiques simpose déjà comme un épineux problème auquel est confrontée lindustrie nucléaire, ces nouvelles constructions résonnent comme de nouvelles impasses.
Pour lheure, les frais et les délais de construction ne cessent de sallonger. Ainsi, alors que le chantier français du premier EPR, prévu à Flamanville (Manche) affiche un dépassement budgétaire de 20 %, le gouvernement a annoncé son intention de faire construire un deuxième EPR dans la commune de Penly, située en Seine-Maritime. La Finlande nest pas mieux lotie, le prix du réacteur, initialement fixé à 3 milliards deuros, étant passé à 5,5 milliards deuros. Par ailleurs, aux dires de Greenpeace, TVO, lopérateur finlandais acquéreur de lEPR, réclamerait 2,4 milliards deuros à Areva en compensation des quelque 38 mois de retard accumulés jusquà ce jour.
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Dans le sujet « fertilisation des océans », je parlais de fuite en avant. Encore un bel exemple: on construit ces saloperies de centrales nucléaires (alors que tout le monde n’a à la bouche que les mots d’énergies douces, propres, renouvelables… quelle tartufferie!), mais on ne sait pas ce qu’on fera des déchets, toxiques pour des milliers ou des millions d’années. On ne sait d’ailleurs déjà pas où mettre ceux des centrales précédentes. On ira les balancer plus ou moins en catimini dans des endroits où il n’y a pas trop de monde pour protester, par exemple dans des secteurs jusqu’ici préservés. Ce n’est pas la flore ou la faune survivantes qui feront des manifs… Bref on verra après. Pour l’instant fonçons, surtout sans remettre en question nos agissements…
Comme quoi les termes « développement durable » ou « grenelle de l’environnement » sont bien des tartes à la crème. A quoi bon trier nos déchets par exemple si par ailleurs on autorise des industriels et l’armée à pourrir l’environnement avec le nucléaire.
Moi je sais quoi faire des nos futurs déchets nucléaires 7 fois plus radioactifs que nos élus de droit crétin ont décidés de lèguer une fois de plus à nos enfants, dans le but sans doute de permettre à 7 millions de futures voitures électriques de rouler bientôt sur nos belles routes nationales (7); les remblais de nos belles chaussées remplaceront donc bien aisément des centres de retraitements (en) bidons:N’est ce pas une bonne idée que de traiter le problème à sa source ? évidemment, si les centrales nucléaires ne faisaient pas caca,on n’en serait pas là à gamberger entre ingénieurs pour que la saleté ne se voit pas.
Pour voir comment la France gère déjà « avec brio » les déchets nucléaires, visionnez le reportage de France 3 à cette adresse :
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php
Cela fout les jetons…




