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Faute d’un accord entre les 6 pays qui doivent assurer son financement (Union européenne, Japon, Chine, Russie, Corée du Sud et Etats-Unis) le choix du site de construction du réacteur ITER, qui promet une source d’énergie quasi illimitée, n’est toujours pas officiellement arrêté. Toutefois, selon un journal japonais, le Yomiuri Shimbun, le Japon pourrait accepter avant l’été une implantation en France en échange de l’obtention de plusieurs contrats de construction liés au projet.
Hier au soir, sur France 2, cette information a été confortée par le Président de la République qui s’est déclaré très optimiste sur la construction du réacteur ITER en France, à Cadarache dans les Bouches-du-Rhône.
ITER a pour but de permettre à l’humanité de s’approcher du modèle de production d’énergie du soleil. Néanmoins, la production dénergie par fusion se heurte à 2 obstacles importants et aujourd’hui sans réponse. La fusion a besoin de tritium, un élément très rare qui devra, en pratique, être fabriqué à partir des neutrons émis par le réacteur, mais ce procédé na jamais été testé et ne le sera pas sur ITER. La 2e difficulté découle de la 1re, à savoir que l’on ne connaît pas de matériaux capables de résister au bombardement de neutrons dû à la fusion, ici encore le réacteur expérimental n’apportera pas de réponse.
De son côté l’association écologiste ‘Sortir du nucléaire’ estime que ITER est une impasse technologique qui laissera 40 000 tonnes de déchets nucléaires aux générations futures. En outre l’association dénonce la fuite en avant des autorités françaises qui ont décidé de doubler la participation financière française.
Le coût de construction dITER, à Cadarache en France, est estimé à 4,570 milliards deuros. Dans le cadre d’une construction avec les 6 parties pressenties, l’Europe assumerait un maximum de 50 % du budget, soit 2,285 milliards deuros, dont 1,828 milliard à la charge du budget communautaire. La France, pays hôte, mettrait pour sa part largement la main au portefeuille avec plus de 900 millions d’euros. Au final, en intégrant le coût de l’exploitation le budget total avoisine 10 milliards d’euros sur 35 ans.
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