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En France, lenvironnement proche et les rejets des centrales nucléaires font lobjet dune surveillance théoriquement régulière et efficace de la radioactivité, assurée par des laboratoires internes aux différents sites.
Si jusqualors ces laboratoires officiaient sans avoir à rendre spécifiquement de compte sur la pertinence de leurs mesures, lAutorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a rendu obligatoire, à compter du 1er janvier 2009, leur agrément. Or, lors du traitement des demandes dagrément des laboratoires dEDF, au cours du second semestre 2008, lASN a mis en évidence des écarts méthodologiques dans les procédures de mesure de la radioactivité dans lenvironnement. En conséquence, lASN a refusé le 16 décembre dernier les nouvelles demandes et suspendu la presque totalité des agréments (1) en cours
Ainsi, depuis près dun mois, ces laboratoires ne sont plus agréés pour les mesures de tritium et de radioactivité bêta dans leau et dans lair, entre autres.
Toutefois, officiellement, cette situation néquivaut pas à une absence de surveillance de la radioactivité autour des centrales nucléaires, lASN rappelant que lInstitut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) effectue une surveillance liée à la radioactivité sur lensemble du territoire français et donc autour des centrales nucléaires. Dautre part, il appartient théoriquement à EDF, exploitant des centrales nucléaires françaises, de sous-traiter les mesures de la radioactivité dans lenvironnement à des laboratoires agréés, tant que ces propres opérateurs sont déficients.
Cela dit, on peut sétonner du fait, quen France, ce soient les exploitants, en loccurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de lenvironnement autour de leurs installations nucléaires. Pour une industrie qui na pas pour qualité première sa transparence, une telle situation apparaît très paradoxale, dautant que les contrôles opérés par EDF présentent des défaillances au regard de lASN.
Dautre part, bien que ces décisions de lASN soient bien reçues par les associations antinucléaires, celles-ci déplorent le manque de communication qui prévaut. En effet, si le réseau Sortir du Nucléaire, à lorigine de cette révélation, a pu les trouver sur le site internet de lautorité, leur présence ne fait lobjet daucune information visant à les présenter ou, mieux, à les mettre en avant, poussant lassociation à considérer quil sagit dune ‘forme de transparence invisible’.
1- Refus d’agrément pour les mesures de l’indice d’activité bêta global et du tritium dans les eaux : toutes les centrales nucléaires françaises, y compris l’ex-surgénérateur Superphénix (actuellement en cours de démantèlement).
- Refus d’agrément pour les mesures de l’activité du tritium dans l’air : toutes les centrales à l’exception de celles de Bugey (Ain), Chooz (Ardennes), Dampierre en Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin).
- Refus ou suspension d’agrément pour les mesures de l’indice dactivité bêta global des aérosols sur filtre : toutes les centrales nucléaires sont concernées.
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le 13 janvier 2009 à 12:00
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Les combustibles utilisés dans les réacteurs nucléaires se classent dans la même catégorie que le gaz naturel,le pétrole et le charbon. Ce sont tous des combustibles fossiles dont on doit diminuer considérablement la consommation avant de les abandonner définitivement. On doit privilégier les énergies renouvelables comme l’éolien,le photovoltaïque,l’hydroélectricité,la biomasse,etc. .Voir mes articles sur le blog : http://www.denis-laforme.over-blog.com
Comment peut-on imaginer laisser faire des contrôles par l’organisme qui est contrôlé! Ce serait risible si ce n’était pas si grave. Cela démontre, s’il en était besoin, l’hypocrisie et la désinformation qui entoure le nucléaire, sujet sensible… Non seulement il est évident que, sur un tel sujet, le contrôleur doit être indépendant, mais il devrait être lui même contrôlé, afin de s’assurer de sa réelle indépendance; il est si facile d’exercer des pression, quand on a les moyens…
Denlaf, je ne suis pas tout à fait d’accord: les combustibles nucléaires ne peuvent pas se classer dans la même catégorie que le gaz ou le pétrole, car la dangerosité et la durabilité des déchets engendrés sont très différentes et difficilement comparables… On ne devrait d’ailleurs pas appeler ça des « combustibles », puisqu’il n’y a pas de combustion…
denlaf l’uranium n’a rien à voir avec un combustible fossile… ceci dit pour le reste je suis d’accord.




