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Total travaille actuellement à un projet de captage puis de stockage du CO2 à proximité du gisement de gaz de Lacq, dans les Pyrénées. Après deux ans d’études et de préparation, cette séquestration du CO2 devrait être opérationnelle dès 2008 et devenir ainsi la première expérience française en la matière.
Le procédé retenu va nécessiter la conversion en oxycombustion (1) d’une des cinq ‘chaudières de vapeur’ existantes de la centrale thermique exploitée sur le site de production de Lacq. Les émissions de CO2 de cette chaudière seront captées puis comprimées, avant d’être injectées dans des réservoirs de gaz déplétés de la région de Lacq. Selon Total, ce système pourrait, sur 2 ans, permettre de capter puis stocker 150 000 tonnes de CO2.
Ce pilote, qui devrait démarrer en 2008, après deux ans d’études et de préparation, est le projet le plus important de ce type au niveau mondial. A terme, pour l’industriel, il doit permettre d’améliorer la maîtrise de la filière oxycombustion, notamment en vue de l’extraction, à des fins pétrolières, des sables bitumeux de l’Athabasca au Canada et pour évaluer l’intérêt du site de Lacq comme lieu de stockage pérenne de CO2.
Localement, la fédération des associations de protection de la nature du Sud-Ouest, par la voie de Daniel Delestre, considère que ’La priorité des associations nest pas le stockage des gaz à effet de serre mais bien leur réduction et vite ! Par ailleurs, nous ne souhaitons pas quaprès avoir pollué lair, leau et le sol, lon sattaque maintenant au sous-sol pour y mettre des poches de gaz notamment. Nous ne souhaitons pas léguer à nos enfants une grenade dégoupillée qui pourrait exploser sous leurs pieds !’.
Ainsi, lors des trois réunions publiques organisées par Total sur ce projet, les 15, 20 et 28 novembre respectivement à Jurançon, Pau et Lacq (2), les débats pourraient être animés.
Illustration animée © Total
1- Encore au stade de démonstration, cette technique permet de produire un gaz de combustion très concentré en CO2 (de 80% à 90 % en volume).
2- Jeudi 15 novembre 2007
20h – Maison pour Tous à Jurancon
- Mercredi 21 novembre 2007
20h – Auditorium du Palais Beaumont à Pau
- Lundi 26 novembre 2007
20h – Salle du Conseil de la Communauté de Communes de Mourenx à Lacq
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A première vue je suis contre, cela fait trop penser aux différents déchets que l’on enfouis ou que l’on balance dans la mer.
Mais après réflexion, le CO2 produit par le hommes vient en très grande partie de « l’énergie fossile », donc du sol. Alors pourquoi ne pas renvoyer cela dans le sol ? (c’est juste un raisonnement simpliste).
La VRAI QUESTION est: qu’on a y gagner les pétroliers? Il ne faut pas oublier que ces gens là cherchent à étouffer dans l’oeuf toute recherche visant à utiliser une autre source d’énergie que celle fournie par eux. Est ce qu’ils voient là dedans une façon de redorer le blason du pétrole , j’en doute. L’extraction des sables bitumineux du canada a déjà commencé (si je ne me trompe pas), alors je me demande bien: POURQUOI (Réellement) SE DONNENT-ILS DU MAL POUR FAIRE CELA ?
L’argument avancé par certains, disant « qu’ils ne veulent pas une grenade dégoupillée sous les pieds de leurs enfants », ne tient pas, si grenade il y avait, c’était certainement avant qu’on extraie le gaz de Lacq. Qu’ont ils a y gagner ? Oui ils vont redorer leur blason avec cette opération, ils vont acquérir de la technicité, du savoir faire, qui les rendra plus compétitifs ! En tout cas, ils commencent à s’investir dans le sens de l’histoire, même si la solution n’est peut être pas la meilleure. On ne peut pas le leur reprocher, les aider à planter un arbre par tonne enfoie dans la terre aiderait encore plus……
Si on veut bien lire le rapport du GIEC, il est urgent d’agir!!!:en réduisant nos consommations, en vivant autrement mais AUSSI en stockant du CO2. L’écologie ce n’est pas de dire toujours non à tout!!! Quand je vois que des associations soit disant écolos sont CONTRE les éoliennes en Corse où l’électricité est produite à 70% par des centrales au fuel; c’est à désespérer…
On ne prend pas garde au méthane, 22 fois plus efficace que le CO2 pour l’effet de serre. Ce gaz est bien séquestré dans le sol, laissons-le! Au cours de son exploitation, on en laisse s’échapper de 5 à 10%, c’est plus de dégat que le CO2 de la combustion(rappelons que les méthaniers transportent du gaz liquide en ébullition!). Le charbon est souvent plus dangereux par le gaz associé(le grisou est du méthane à 90%), presque toujours rejetté, que par le CO2 produit.
Pour le gaz de Lacq, c’est une amélioration de stocker le CO2, mais à quel prix!
-Fabrication d’02 par distillation d’air liquide.
-Modification de la chaudière pour l’oxycombustion.
-Purification et compression du CO2.
-Injection du CO2, avec risques de dégagement de résidus de gaz naturel dans l’atmosphère…
Est-ce que le gaz ainsi relargué ne sera pas plus dangereux pour l’effet de serre que ne l’aurait été le CO2 séquestré?




