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D’une longueur de 354 kilomètres, la Severn est le plus long fleuve du Royaume-Uni. Si son estuaire, situé près de Cardiff, abrite une des zones humides les plus riches du pays, il est également l’objet depuis le milieu du XIXe siècle de projets pour exploiter l’énergie de ses eaux. Alors qu’aucun n’a jusqu’à présent abouti, le premier ministre David Cameron vient de se voir présenter un nouveau projet de barrage hydroélectrique. D’une longueur qui pourrait atteindre quelque 17 km, le barrage barrerait la Severn pour une production annuelle de 16 térawattheures, soit léquivalent de 5% de la consommation britannique actuelle …
Au-delà de cette perspective, la promesse de 50 000 emplois directs et indirects pour assurer la construction et l’exploitation de ce qui constituerait le plus grand projet outre-manche, depuis le tunnel sous la Manche, n’a pas laissé de marbre D. Cameron. Il a ainsi mandaté son administration pour étudier la faisabilité et viabilité du projet. Autre point susceptible d’éveiller l’intérêt des autorités, les 30 milliards de livres sterling (38 milliards d’euros) nécessaire à la concrétisation du barrage sur la Severn pourraient être en majeure partie assurée par des investisseurs qataris et koweitiens.
Néanmoins, outre ces atouts, les promoteurs du dossier doivent, avant d’envisager la pose de la première turbine, convaincre les associations de défense de l’environnement de l’innocuité du projet. Parmi celles-ci, la puissante Royal Society for the Protection of Birds (RSPB, société royale pour la protection des oiseaux) de plus d’un million d’adhérents, constitue un passage obligé avant d’envisager revoir la protection dont jouit l’estuaire de la Severn, auprès de la convention de Ramsar sur les zones humides.
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