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Avec l’ambition initiale de valoriser les déchets issus des activités de scierie, le granulé bois, issu du compactage des sciures de bois, s’est peu à peu imposé comme source de production d’énergie. Favorisé par des mesures fiscales attractives au niveau européen, il a bénéficié dun succès croissant, se traduisant par la multiplication des équipements individuels de chauffage au granulé.
Mais, confrontée à cette demande croissante, la production locale ne parvient plus à répondre aux exigences du marché. Elle est désormais suppléée par les producteurs industriels, appâtés par le potentiel commercial de ce produit dérivé du bois. Daprès FNE (1), les importations européennes dans ce secteur seraient actuellement en plein boom. Autre preuve dengouement industriel, les usines de granulés se multiplient, notamment aux Etats-Unis.
Aussi, victime de son succès, le granulé bois est en phase de devenir tout à la fois un débouché et un leitmotiv aux bois à croissance rapide issus de « forêts industrielles ». Toutefois, ce serait faire un raccourci par trop simpliste que de condamner, sous ce prétexte, le potentiel que représentent les dérivés du bois en matière de production dénergie. En effet, la solution miracle nexistant pas, seul un mixte énergétique est susceptible dapporter un compromis pertinent à la problématique des ressources énergétiques. Un mixte énergétique dans lequel le granulé bois de production locale a sa place.
1- France Nature Environnement
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le 03 septembre 2009 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
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Je ne crois pas en la rentabilité de « forêts industrielles ».
En effet, l’ensemble des procédés allant de l’abattage, élagage, coupe pour transport vers l’usine, découpe à nouveaux puis broyage pour obtenir de la sciure sera bien trop onéreux et non competitif avec les autres sources d’energies.
Sans compter qu’il faudra secher beaucoup plus ses nouvelles sciures « fraiches » pour reduire leur taux d’humidité.
Comme vous, je crois en l’avenir du granulés mais avec exploitation de tous les grammes de sciures « dechets » produits en local.
Cordialement
C.Langlois
Société VAN
Distributeur de granulés de bois
http://www.granulesbois.org
Encore un article de plus pour la désinformation du public !
Le bois énergie est un bon business pour certains secteurs industriels, mais cela reste un fort polluant au même titre que le mazout.
certes un peu moins que le charbon, mais ces granulés de bois sont proposés comme le diesel dont l’État nous a fait croire à moindre pollution qui s’avère totalement fausse à ce jour !
Tout ce qui brûle pollue et le bois énergie fait partie de ces polluants !
Imaginons que tous le monde se mette à ce mode de chauffage, cela signifierait des millions de tonnes de CO2 rejetés dans l’atmosphère !
Et c’est le même problème que pour les faux bio carburants, tous les industriels sont prêt à ruiner la planète en diminuant les ressources boisés naturelles et en implantant de nouvelles cultures d’arbres à combustion !
Si l’État encourage cette technologie, c’est parce que c’est un produit qui reste contrôlable donc facilement taxable ! Il se fout que cela engendre des pollutions !
Par contre, une fois que la technicité des produits solaires ou éoliens sera moins coûteuse, nous seront tous autonomes sans rien à devoir à l’État ni à un quelconque achat de matières premières…
C’est pour cette raison que l’auto-énergie inquiète autant les gouvernements que les industriels !
Avant d’estimer qu’il y a désinformation, il serait bon de savoir lire. Vous vous positionnez au niveau industriel quand la journaliste souligne que la solution est valable dans le cadre d’une production locale et non industrielle.
Entre l’industriel et pas de granulé, il y a un fossé. Nombre de secteurs génèrent des déchets de bois sous forme de copeaux ou de particules. Vouloir les valoriser n’a rien de scandaleux et n’est en rien comparable aux agrocarburants qui, eux, sont cultivés spécifiquement à des fins énergétiques.
Enfin, mettre dans le même panier le bilan co2 du bois et des énergies fossibles, c’est également faire preuve de méconnaissance. Le bois en se développant capte du co2, et en brûlant ne fait que le relarguer… Donc, mis à part le transport et la transformation de la matière première bois en granulé, les émissions de co2 sont quasiment nulles. Par contre, où il y a un problème avec le bois combustible, c’est au niveau des particules. Des solutions commencent à apparaître, mais elles restent très onéreuses.




