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Les technologies de linformation et de la communication, dites TIC, ont envahi notre quotidien. Sous cette vaste dénomination, se côtoient ordinateurs et autres équipements informatiques, appareils de téléphonie fixe et mobile, téléviseurs et dérivés audiovisuels (décodeurs ), sans oublier la large gamme couverte par les matériels électroniques (détecteurs de présence, imageries médicale ). Economes en déplacements et en contraintes, les services rendus par les TIC sont régulièrement promus comme atouts écologiques. Pourtant, cette promotion environnementale est à nuancer.
Ayant le vent en poupe depuis le début des années 1990, le secteur des TIC ne sest que récemment préoccupé des enjeux environnementaux liés à son développement. Conscients de ces lacunes, le ministère de lécologie et le ministère de lindustrie ont respectivement mandaté, en mars 2008, le Conseil Général de lEnvironnement et du Développement Durable et le Conseil Général des Technologies de lInformation pour la rédaction dun rapport étudiant la place à accorder aux TIC dans le cadre dune politique de développement durable.
Or, malgré un fort potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les TIC savèrent de plus en plus gourmandes en électricité. Daprès les estimations du rapport, la consommation électrique annuelle des TIC sélève à 58,5 TWh, soit 13, 5 % de la consommation électrique française estimée à 434 TWh. Les téléviseurs et leurs périphériques constituent le plus gros poste de la consommation électrique au sein des TIC. Cela sexplique notamment par lengouement nouveau que suscitent les écrans plats, jugés très énergivores, ainsi que par lachat croissant dadaptateurs/ décodeurs, destinés à assurer la transition vers le numérique et la haute définition. A cet égard, le passage à la TNT (1) dès fin 2011 na rien de réjouissant et illustre la nécessité, à lheure actuelle, de prendre les devants via des mesures visant à maîtriser et réduire la dépense énergétique des TIC.

Parmi les pistes envisagées en ce sens dans le présent rapport, figurent, entre autres, laffichage obligatoire de la consommation des téléviseurs en fonctionnement et en veille, lobligation dune compatibilité TNT-HD pour tout téléviseur ou adaptateur mis sur le marché dès 2009, voire le recours à un bonus/malus « modéré ».
Pourtant, il ne sagit pas de limiter les TIC mais, bien au contraire, den favoriser un développement plus responsable. Pour rendre à ces technologies nouvelles tout leur potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), les auteurs du rapport appellent à une nécessaire mutation de nos façons de consommer, de travailler
Sont ainsi prônés le développement de lachat en ligne, de même que le télétravail via des visioconférences. Or, en la matière, la France fait figure de retardataire avec environ 7 % de « télétravailleurs » contre 13 % en Europe. Pourtant, les alternatives quoffrent les TIC « pourraient permettre déconomiser dune à quatre fois leurs propres émissions de GES. En effet, cest lactivité économique dans son ensemble qui réduit ses émissions grâce aux TIC
».
Pour lheure, si la tendance actuelle se maintient, avec un taux de croissance moyen de 10 %, les TIC pèseront pour 20 % de la consommation délectricité française dès 2012. Un pourcentage difficilement conciliable avec lobjectif de réduction de 20 % de la consommation énergétique globale à lhorizon 2020.
Illustration © rapport TIC et Développement durable
1- Télévision Numérique Terrestre.
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Où se trouve le chauffage dans cette étude de la consommation électrique? On ne fera pas fonctionner les ordinateurs au charbon (!), mais le chauffage électrique devrait pouvoir être abandonné!
@ Pigeonne : Il est évident que dans ce graphique il n’y a pas de chauffage. Car ce graphique nous donne les répartitions d’un foyer ne consommant que 3.000 KW/h/an. Soit nécessairement un foyer ne se chauffant pas à l’électricité. Ce qui doublerait au moins la conso annuelle.




