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Dans un contexte où le prix du pétrole atteint des niveaux records et que de nombreux pays envisagent de relancer des programmes nucléaires, la France continue de sous-exploiter ses sources d’énergies renouvelables, privilégiant le tout nucléaire, que cela soit en matière de subvention (recherche
) ou de fiscalité.
Ainsi, si l’installation d’un simple chauffe-eau solaire s’apparente au parcours du combattant pour bénéficier d’éventuelles subventions ; que la France, avec le 2ème potentiel éolien d’Europe, fait tout ce qu’elle peut pour bloquer ce mode de production ; il existe un troisième secteur, moins médiatique mais tout aussi renouvelable, à savoir les réseaux de chaleur dont fait partie la géothermie.
Ce mode de production de chaleur à grande échelle, qui exploite la chaleur produite pour l’essentiel par la radioactivité naturelle des roches de la croûte terrestre, offre un potentiel énorme avec plus de 250 000 MW disponibles à l’échelle mondiale. Disponible en quantité dans le sous-sol de l’Ile-de-France*, la géothermie émet 20 fois moins de gaz à effet de serre quun chauffage électrique et 50 fois moins quun chauffage au gaz, soit en moyenne 1 tonne de moins de gaz à effet de serre par personne et par an.
Or, si les réseaux de chaleur permettent de chauffer 4,5 millions de personnes en France, le plus souvent aux revenus modestes, ils ne bénéficient pas, à l’inverse de l’électricité et du gaz, d’une TVA à taux réduit (5,5 % au lieu de 19,6 %). Malgré des engagements de près de 20 ans, officiellement en septembre 2004, une délégation des professionnels de la chaleur renouvelable s’est vue, une nouvelle fois, refuser par le ministère des finances, alors dirigé par N. Sarkosy, un taux de 5,5 % pour des raisons budgétaires.
Aujourd’hui, l’exécution du budget 2004 montre des recettes de TVA supérieures de 400 millions d’euros à ce qui était initialement prévu. Dès lors qu’est-ce que 40 millions, coût d’une TVA à taux réduit, pour mettre sur un même pied d’égalité l’électricité, le gaz et la géothermie. Qu’est-ce que 40 millions face aux milliards que coûtera la gestion du parc nucléaire usagé (démantèlement des installations et stockage des déchets)
Pour finir, probablement pour montrer sa ‘volonté de favoriser le développement durable’, le gouvernement a également supprimé, il y a peu, l’obligation qui était faite à EDF de racheter lélectricité produite par cogénération (notamment celle de la géothermie).
Photo et illustration © Semhach

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