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Le ministre de lEnvironnement allemand, Sigmar Gabriel, a renoncé ce matin au projet E10 prévoyant dintroduire dici 2009 10% déthanol dans lessence destinée à alimenter lensemble du parc automobile. Celui-ci avait déjà émis des réserves quant au maintien du projet en raison de linaptitude de certains moteurs à recevoir ce mélange. Il avait alors déclaré que, si plus dun million de voitures était concerné par ce problème, lintroduction du carburant dorigine végétale serait abandonnée.
Or, le ministre a annoncé ce matin que le nombre exact de voitures incompatibles dépasse le seuil des trois millions.
Dun pouvoir corrosif supérieur à lessence classique, on a pu observer une usure accélérée de certaines pièces sur les prototypes testés. Selon un communiqué du Comité des Constructeurs Français dAutomobiles (CCFA), les principaux véhicules présentant cette inadaptation en Allemagne sont ceux issus de limportation.
Ce frein technique a fait le bonheur de nombreux mouvements écologistes réfractaires au développement des agrocarburants. Auparavant perçus comme une alternative aux matières premières fossiles, ces derniers portent de plus en plus à polémique. La pression exercée sur les exploitants agricoles, induite par une demande croissante dapprovisionnement en biocarburants, a ainsi entraîné une véritable flambée des prix alimentaires au sein des pays exportateurs.
Son impact environnemental ne se limite pas là puisque des commerces tels que celui de lhuile de palme ont joué un rôle moteur dans lintensification de la déforestation des forêts tropicales. Daprès une étude de Greenpeace, la fabrication du composé biodiesel nécessite près de 20% dhuile de soja, celle-ci étant essentiellement importée dAmérique du Sud (Brésil) et dIndonésie.
Plus spécifiquement, on redoute que le choix du gouvernement germanique de recourir aux carburants dits ‘propres’ ne soit quun moyen de compenser des motorisations puissantes extrêmement énergivores. Si tel était le cas, la démarche perdrait bien évidemment tout intérêt écologique.
Au final, cest largument technique qui a prévalu. Bien que son pendant écologique soit de plus en plus invoqué, il continue à faire pâle figure face à des considérations financières et techniques. Il est heureux que, dans le cas présent, les intérêts des deux se soient rejoints.
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le 04 avril 2008 à 12:00
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La seule alternative ce sont les véhicules électriques et les transports en commun.
N’oublions pas les véhicules à Air comprimé de Guy NEGRE qui sont, sans doute, un bon compromis.Faites un tour sur son site! http://www.mdi.lu/fra/affiche_fra.php?page=mdi
je vous invite a visiter ces deux adresses: vous saurez tout sur les biocarburants et les derives qu’ils occasionnent.
http://www.terresacree.org/cyber.htm
http://www.pointscommuns.com/terresacree.org-commentaire-medias-51230.html
profitez-en pour visiter terre sacrée et les horreurs dont les humains sont capables, notemment en Chine, mais attention, ames sensibles s’abstenir!
bizarre, moi j’aurais plutôt parié sur l’accord de tout le monde pour utiliser à outrance le biocarburant dans les véhicules.
Ce qui aurait pour effet d’user plus vite ces fascinantes auto et alimenter le marché des voitures neuves !
N’oublions pas le vélo! Je viens par ailleurs de visiter une ville de 200.000 habtants pionnière en la matière, Fribourg-en-Brisgau (à 1h30 de Srasbourg – qui a elle-même fait des efforts pour nettement améliorer sa mobilité – en tain) et j’ai pu y faire l’expérience d’une qualité de vie inédite pour une ville de cette taille…
Ce ne sont pas TOUS les carburants vegétaux qui causent une usure des moteurs (comme pourrait le laisser entendre le titre) mais seulement l’éthanol. Mentionnons les principaux autres qui sont les diester (qui demandent un traitement pétrochimique et donc une dépense énergétique importante), et bien sûr les plus respectueux de l’environnement qui sont les huiles végétales brutes (à utiliser simplement dans certains moteurs diesel après pression du végétal).
De plus, notons qu’il est dommage d’appeler ces carburants des bio-carburants car ils n’ont rien de « bio ». Agro-carburant serait un nom plus adapté (voire nécro-carburant si l’on prend en compte l’impact économique qu’ils ont sur les populations pauvres…)
Jacques , en ce qui concerne les véhicules électrique ,considérons qu’ils ne sont pas polluant « LOCALEMENT » car à l’autre bout du fil il y à majoritairement la centrale nucléaire (en France ) avec son besoin récurent de « combustible uranium », et d’o`u vient l’uranium ? du granit des menhirs de Carnac peut-être ? ou d’un pays africain post-colonial sous les fourche caudines d’AREVA ,exploitant minier , belle indépendance énergétique! Oui je sais le vent , l’eau ,la géothermie ,le soleil …sources insuffisantes (et insuffisamment exploitées )pour que tous puissent rouler avec , en l’état actuel , et les batteries : cadmium ,lithium , plomb ,cuivre ….pour les fabriquer ? plus cher qu’un simple réservoir !
les transports en commun ? dans certaines villes comme Paris intra-muros ,ça va ! mais quand je suis au fin fond de ma campagne (à 5 km mini d’une petite ville pas de transports organisés )le tricycle à pédale ?on peut toujours polémiquer mais les problèmes source que personne ne semble pas toujours évoquer sont :
les besoins technologiques que l’on nous crée , les intérêts privés des banques (crédits pour créer l’argent qui circulera ))industriels qui poussent à la consommation
et au démodage par obsolescence des produits vendus avec une « mort préprogrammée » ,
la spéculation financières ,
ET SURTOUT LA SURPOPULATION MONDIALE (avec son corollaire agriculture intensive,élevage et animaux domestiques )
pour en revenir à l’ethanol , les industriels Brésiliens du secteur, aidés par des capitaux internationaux privés ,nous disent « -ne produisez pas ça ,on s’en charge « , à grand coup de pesticide et d’engrais chimiques : bio-carburants ? toutes les solutions écolo arrivent à une chose dépolluer localement =OUI agir globalement =PEU ! le problème se mord la queue et on ne fait que ralentir le « char » qui fonce vers le mur !
péssimiste ,moi ? dubitatif !
merci de votre attention
marcel
Bonjour,
D’accord sur le fait que la seule alternative crédible aujourd’hui au pétrole dans les transports est l’huile végétale pure (HVP). Il faut cependant que le moteur soit adapté et bien réglé.
La meilleure solution serait une incitation de la part des politiques vers les motoristes pour que ceux-ci se décident enfin à mettre sur le marché des moteurs diesels construits selon le modèle inventé par l’ingénieur allemand Ludwig ELSBETT (Cf. Internet ou Wikipedia). Son moteur était parfaitement polycarburant au pétrole et à toutes les huiles végétales pures ou en mélange dans n’importe quelle proportion. Il avait, il y a une vingtaine d’années, un rendement comparable aux diesels les plus récents.
Il n’y a pas de problème de ressource en huile pure, sans la moindre atteinte écologique, si l’on abandonne la culture des plantes à alcool et les surfaces consacrées à l’agroindustrie destinée à l’ester méthylique et qu’on les remplace par des oléagineux bio. L’HVP ne demande pas d’autre process industriel que le pressage (de préférence à froid). Elle s’utilise en filière ultra-courte ou courte ou bien en filière longue à condition d’utiliser aussi l’HVP comme carburant tout au long de la filière, du sillon au réservoir.
Par ailleurs,la pourghère (Jatropha curcas L.) peut être plantée sur des millions d’hectares en Afrique sans abimer quoi que ce soit et en permettant d’élargir considérablment les terres consacrées aux cultures vivrières. Il faut que cela parte des agriculteurs locaux qui commenceront par satisfaire le marché local puis de plus en plus loin. Il faut que ça fasse tache d’huile… Cela s’appelle la filière HVP.
Tout cela est diamétralement l’inverse de la politique suivie pour les agrocarburants politiciens (esters et alcools) qui n’a rien de local, mais qui est imposé par les grands investisseurs qui ne voient là qu’une énorme source de profits sans le moindre égard ni pour l’environnement ni pour l’homme.
J’ai écrit une trentaine de pages là-dessus, si cela vous intéresse, tapez mon nom et allez sur l’un des sites indiqués (la bonne version, pour l’instant est celle de novembre 2006).
Bien à vous.
YL.
Il y a déjà trop de voitures! Cette théorie comme quoi l’HVP entraînerait une usure prématurée des moteurs est vieille d’au moins 10 ans, et les utilisateurs de ce type de carburant n’ont toujours rien remarqué, si ce n’est la différence de viscosité entre le gasoil et l’huile.
L’augmentation des surfaces agricoles dédiées à la culture des agrocarburants entraîne par contre-coup une pénurie des productions alimentaires, là est le fond du problème.
N’oublions pas les véhicules à Air comprimé de Guy NEGRE qui sont, sans doute, un bon compromis.Faites un tour sur son site! http://www.mdi.lu/fra/affiche_fra.php?page=mdi
Rouler ou manger, telle est la question?




