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Depuis le 1er janvier 2013, une nouvelle réglementation thermique est entrée en vigueur, généralisant lancien label BBC qui accompagnait alors la RT 2005. Désormais, le bâtiment basse consommation, soit un bâtiment 2 à 3 fois plus performant en termes de consommation dénergie quun bâtiment construit sous la précédente réglementation thermique, devient la norme pour toutes les constructions neuves. La RT 2012 devrait contribuer à atteindre les objectifs de réduction des consommations énergétiques dau moins 38% de la consommation dénergie du parc de bâtiments dici 2020.
Trois exigences à respecter
Pour répondre à la nouvelle réglementation, les bâtiments neufs devront répondre à trois critères : le besoin bioclimatique (accès à léclairage naturel, surfaces vitrées orientées au sud, ect.) avec le nouveau coefficient Bbio, la consommation dénergie primaire avec le Cep (consommation dénergie primaire) inférieure à 50 kWhep/(m².an) en moyenne et le confort dété avec le Tic (Température intérieure conventionnelle en période de forte chaleur). En fonction de la zone géographique, laltitude, l’usage, la surface moyenne des logements ou des émissions des gaz à effet de serre, ces trois critères devront être inférieurs à des valeurs maximales préalablement définies. Un exemple ? La consommation énergétique pour une maison individuelle est de 40 kWhep/(m².an) pour les régions situées près de la Méditerranée et de 60 kWhep/(m².an) pour le Nord-Ouest de la France.
Ces chiffres ambitieux ne doivent toutefois pas masquer la réalité et les premiers retours dexpérience des bâtiments BBC ont montré la nécessité de bien informer les occupants pour éviter les écarts importants entre les consommations dites conventionnelles et les consommations réelles. En effet, le calcul de la RT 2012 se fait sur 5 postes, le chauffage, la production deau chaude sanitaire, le refroidissement, léclairage et les auxiliaires comme les ventilateurs et les pompes. Ne sont pas pris en compte les consommations domestiques comme léquipement électroménager ou le choix de la température ambiante
Une étape vers les bâtiments à énergie positive
De plus, sur certains points, la RT 2012 va au-delà de lancien label BBC (qui désormais nexiste plus) en apportant des exigences particulières à propos de la surface de vitrage qui doit représenter désormais 1/6 de la surface habitable. Le principal changement de la RT 2012 tient dans lobligation davoirs recours aux énergies renouvelables (capteurs solaires thermiques pour la production deau chaude sanitaire, panneaux photovoltaïques pour la production délectricité, chaudières à bois ou les poêles à bois,
) à hauteur de 5 kW/m2/an soit près de 10% de lénergie totale.
Pour aller encore plus loin dans cette démarche defficacité énergétique, une réglementation plus aboutie est dores et déjà en préparation, la RT 2020 qui généralisera les bâtiments à énergie positive, soit des bâtiments qui produisent plus dénergie quils nen consomment. Deux labels sont actuellement en cours délaboration pour accompagner la RT 2012 et préfigurer la future RT 2020 : un niveau « haute performance énergétique » HPE et un niveau « très haute performance énergétique » (THPE), avec un renforcement de 10% et 20% de lexigence de consommation dénergie primaire, soit 45 kWhEP/m²/an pour le niveau HPE et 40 kWhEP/m²/an pour le niveau THPE. Les deux prochains labels devraient être officialisés au premier trimestre 2013.
Déborah
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Est ce qu’on a prévu une interdiction de la profession de promoteur ? non ? ha bon, je me disais bien que quelque chose cloche encore, au royaume dechu des architectes…




