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Pour répondre aux grands enjeux de la transition énergétique et définir une nouvelle feuille de route énergétique pour la France, le débat national sur la transition énergétique a été lancé avec la première réunion de son Conseil national, le 29 novembre dernier, consacrée à la discussion de la Charte du débat national et du calendrier des travaux. Pour quels objectifs en ligne de mire ?
Afin de recueillir l’avis d’un panel d’acteurs aux intérêts parfois très divergents, le Conseil national du débat est constitué de 7 collèges de 16 personnes : des membres issus dorganisations syndicales, des représentants des employeurs, des ONG environnementales, des associations de consommateurs, élus locaux, parlementaires et représentants de lÉtat. Au programme de ses débats qui devraient durer environ 6 moins : mettre en place une nouvelle politique énergétique en réduisant notamment de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité. Les autres chantiers évoqués ? Le développement des énergies renouvelables, la fermeture de la centrale de Fessenheim, lachèvement du réacteur EPR de Flamanville mais aussi la rénovation thermique des logements, les gaz de schiste et laéroport de Notre Dame des Landes, ces deux derniers points étant largement sujets à controverse…
Parmi les difficultés qui se sont déjà fait ressentir : la composition de ce conseil qui fait débat et certaines organisations comme Greenpeace ont ainsi refusé dy participer. Sur son site, lassociation sexplique : « Greenpeace a participé assidûment aux rendez-vous préparatoires. Nous avons rencontré la ministre et son équipe. Nous avons joué le jeu Mais voilà. Le nombre de questions sans réponses est alarmant. Pourquoi enfermer la question nucléaire dans la fermeture unique de Fessenheim ? Pourquoi laisser dépérir les filières renouvelables ? Pourquoi éviter le sujet des transports pourtant clé dans la problématique énergétique ? Pourquoi sacharner sur le projet Notre-Dame-des-Landes, issu dun autre âge ? »
Sajoutent à cela des blocages financiers avec la question centrale du coût du projet. Le montant des investissements nécessaires à cette transition énergétique est estimé à environ 400 milliards deuros selon lUnion française de lélectricité (UFE). Dans une interview à Libération, Alain Grandjean président du comité dexperts précise quelques chiffres : « En France, rénover les logements coûtera 10 à 15 milliards par an. Ajouter de nouvelles capacités dénergies renouvelables, entre 2 et 6 milliards par an. »
La prochaine réunion, qui sera mensuelle, du Conseil national de la transition énergétique aura lieu le 13 décembre. Lensemble de ses auditions devrait déboucher sur une loi de programmation en septembre 2013. Lenjeu est de tenir l’objectif de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre hexagonales d’ici à 2050. Ce débat national, promesse et priorité du quinquennat du Président de la République, a débuté alors même que se tient jusquau 7 décembre la 18e conférence annuelle de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Doha, pour trouver des solutions afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Déborah
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le 09 janvier 2013 à 12:00
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La prochaine réunion, qui sera mensuelle, du Conseil national de la transition énergétique aura lieu le 13 décembre … pour un texte daté du 9 janvier ?????
Il est vrai que l’on a du mal à croire à la volonté de réduire le nucléaire de 75% à 50% en poursuivant la construction de l’EPR !
75% à 50% de quoi? d’une production d’électricité représentant 20% du gaspillage global ? le maintien du nucléaire coutera bien plus cher que de lancer le chantier du siècle consistant à isoler les logements avec un objectif de zéro besoin en chauffage, mais cette énergie nationale qui ne sert à rien va continuer encore longtemps à empêcher nos hommes politiques de penser l’avenir; A commencer par se demander comment on freine, dans une voiture emballée sans volant.
pourquoi en effet faire semblant de croire que le pouvoir ne rends pas fou? ou mou? ou incompétent? après les crises de nerf du petit Nicolas nous disant que l’environnement ça commence à bien faire, nous avons donc droit au rassurant débat de saint François, qui bien que conscient de la crise profonde de spiritualité que nous traversons, fait de son mieux pour que les icônes de la sainte croissance ne tombent pas de leurs étagères: car ce serait la fin du monde connu, celui la même qui nous enterrera tous.




