
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

« Première historique » si lon en croît lassociation internationale des Amis de la Terre, les arguments environnemental, social et culturel semblent avoir triomphé des intérêts financiers dans le cadre du projet de barrage dIlisu, en Turquie. En effet, la Turquie nest pas parvenue à relever lultimatum posé le 8 octobre dernier par les agences de crédit à lexportation autrichienne, allemande et suisse. Celles-ci avaient alors exigé que le pays corrige son projet, laccusant de bafouer les quelques 150 conditions sociales, environnementales et politiques imposées lors de la signature du contrat en mars 2007.
Or, le délai de 60 jours accordé au gouvernement turc pour renverser la vapeur sétant avéré insuffisant, lensemble des investisseurs a décidé, sur un commun accord, de se retirer officiellement du projet.
Si ce retrait ne sera effectif quaprès une période de 180 jours, il marque déjà un tournant majeur. Cest en effet la première fois quune garantie de crédit à lexportation est suspendue pour des exigences dordre environnemental et social.
Originairement prévu sur le fleuve du Tigre, ce barrage hydroélectrique, sil avait vu le jour, aurait entraîné le déplacement denviron 78 000 personnes, dont une majorité kurde. Dune puissance voulue de 1 200 MW, il aurait occasionné linondation dune surface de 313 km², accueillant 52 villages et 15 villes moyennes. Outre la perte de nombreux sites archéologiques et les répercussions sur lenvironnement, cette construction aurait pu être une source potentielle conflit dans la répartition de lapprovisionnement en eau des pays situés en aval, la Syrie et lIrak.
A la lumière de ce rebondissement, les Amis de la Terre ont réitéré leur appel à la Société Générale, également investie dans le projet, en lexhortant à suivre lexemple et à renoncer à son implication dans cet ouvrage.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook
Il est certain que les investisseurs, probablement incapables comme n’importe qui par les temps qui courent de réunir les fonds nécessaires, ont dû sauter sur des prétextes d’une telle « élégance » pour se défiler de leur contrat avec la Turquie.
Ne pas se fier aux bonnes âmes du grand capital. ces gens ne cherchent qu’à profiter avec le moins de dégâts possibles. Voilà ce qu’il en est. Donc, il faut rester en état de vigilance active, pour tout ce qui concerne notre environnement et les espèces sauvages en voies d’extinction. D’ailleurs, je souhaite une année moins mauvaise que les précédentes à toutes les bêtes et plantes sauvages, ainsi qu’à tous les humains qui se battent pour elles !




