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Mine de rien, le 25 mai dernier, l’Allemagne est devenu détentrice d’un sacré record, à savoir être le premier pays qui aurait pu se passer intégralement de ses centrales thermiques et nucléaires pour produire son électricité, sur une journée. Cet évènement, passé quasiment sous silence en France, a été permis par une météo idéale (ensoleillement et vent au top), l’impressionnant effort qu’à fait notre voisin pour se doter d’un parc éolien et solaire à la hauteur de ses ambitions et une faible demande en ce lundi de Pentecôte.
Plus que l’éolien et la biomasse, c’est la production dénergie électrique solaire qui, ce 25 mai, a été déterminante en dépassant les 22 gigawatts/heure, soit 50 % des besoins du pays (un autre record mondial).
Toutefois, la route reste longue avant de s’affranchir du nucléaire. Si les énergies renouvelables représentent déjà 20 % de la production annuelle d’électricité (ce qui est en soit exceptionnel, ne serait-ce que face à des pays comparables comme la France), leur développement pourrait être compromis par le trop faible rythme dexpansion des réseaux électriques devant transporter cette énergie du Nord du pays (où sont massivement implantées les éoliennes) jusquau Sud (où est consommée cette énergie).
Par ailleurs, même si la population est favorable à l’abandon du nucléaire, le coût à payer n’est pas neutre. Le kWh allemand s’affiche en moyenne à 23 cts d’euro contre 18 pour la moyenne européenne, (12 en France). Alors que l’addition pourrait encore augmenter pour répondre à l’acheminement de l’énergie, les dents commencent à grincer Outre-Rhin …
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Le problème, c’est que l’énergie n’est pas produite là où on en a besoin: là aussi, comme dans tant d’autres domaines, il faudrait faire preuve de « régionalité ». Seulement, en Bavière, on ne veut pas d’éoliennes parce que soit-disant, elles massacrent le paysage… facteur essentiel de tourisme…
PS: l’impressionnant effort qu’à fait notre voisin
a, c’est le verbe avoir, pas une préposition




