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Début 2006, la Grande-Bretagne est passée du stade de pays exportateur de pétrole à importateur. Les gisements de pétrole et de gaz, exploités principalement en mer du Nord, sont en effet en train de sépuiser et avant la fin de la décennie le pays pourrait devenir très tributaire de ses approvisionnements extérieurs. Pour pallier à cette situation nouvelle, avant de quitter le poste de Premier ministre, Tony Blair a présenté un Livre blanc énergie qui vise à sécuriser les approvisionnements du pays et à lutter contre le réchauffement climatique. Pour cela 2 stratégies sont envisagées : les économies dénergie et le remplacement du plus vieux parc de centrales nucléaires dEurope.
Constitué de 19 centrales, le renouvellement du parc anglais nest pas encore chose sûre, bien que des centrales aient déjà été arrêtées. Sous la pression des opposants, le débat public devrait se prolonger avec une décision attendue vers la fin 2007. Aussi, entre les études et les travaux, la première centrale pourrait mettre une dizaine dannées avant dêtre opérationnelle. Une date qui semble tardive alors que de nombreux réacteurs existants auront été arrêtés.
De plus, perdre les mauvaises habitudes nest pas chose facile, et le programme déconomie dénergie est loin dêtre gagné lorsque lon sait que les Britanniques sont de gros gaspilleurs dénergie (1). Si les Britanniques ne changeaient pas leurs habitudes, dici 2010 la Grande-Bretagne pourrait avoir dépensé 16 milliards deuros et émis 43 millions de tonnes de CO2 pour rien. Une addition dont se passerait bien volontiers le gouvernement, lequel sest engagé à réduire de 60 % ses émissions de CO2 d’ici à 2050 (par rapport à leur niveau de 1990).
Face à cette situation, les constructeurs de centrales de production délectricité se pressent pour proposer leurs produits, notamment AREVA pour ses centrales nucléaires (EPR
) et Alstom pour des solutions thermiques (gaz et/ou fioul).
Cest ainsi que ce dernier vient dannoncer la signature dun contrat pour la construction et lentretien (pour une période de 12 ans) dune centrale thermique à gaz de 1 275 MW, qui sera implantée dans lîle de Grain (Kent) au Royaume-Uni. Cette centrale sera la plus importante du pays à fonctionner sur le principe du ‘cycle combiné en cogénération’ (2), la chaleur résultant de la production délectricité étant récupérée par une usine de liquéfaction de gaz naturel, voisine, qui lutilisera pour ses propres besoins.
1- Selon une étude européenne menée en Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, à linitiative de Energy Saving Trust, les Britanniques sont ceux qui gaspillent le plus lénergie.
2- A partir dun seul combustible, dans le cas présent du gaz, la cogénération permet de produire à la fois de lélectricité et de la chaleur, avec un rendement supérieur à 70 %. La chaleur produite dans une centrale ‘classique’ est perdue. Dans le cas de la cogénération, elle est récupérée pour permettre la climatisation ou le chauffage de bâtiments industriels ou dimmeubles dhabitation.
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