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Après la Finlande, où le réacteur nucléaire EPR en construction a dores et déjà plus de 2 ans de retard sur le calendrier prévu, cest au tour du modèle actuellement en construction en Normandie, sur le site de Flamanville, de connaître des problèmes de mise en uvre. Ainsi, aujourdhui, lors dune conférence de presse, lAutorité de Sûreté du Nucléaire (ASN) a annoncé que depuis le 21 mai, les opérations de coulage du béton de lEPR de Flamanville étaient suspendues suite au constat de nouvelles anomalies.
En effet, ce nest pas la première fois que lASN constate des anomalies sur ce chantier qui doit voir la mise en service du premier réacteur nucléaire de 3e génération en France. Depuis le début des travaux lannée dernière, 8 inspections ont été menées en 2007 et 4 entre le 1er janvier et le 21 mai 2008. ces inspections ont porté essentiellement sur le génie civil, lorganisation et la gestion des prestataires, limpact du chantier sur la sûreté des 2 réacteurs nucléaires actuellement en service sur le site, la fabrication du revêtement métallique interne du bâtiment du futur réacteur de lEPR.
Le 21 mai, un problème qui avait été précédemment constaté, concernant la disposition de certaines armatures de fer non conformes aux plans constatés, sest reproduit. En conséquence, même si techniquement ces anomalies ne posent pas de problème en matière de sûreté, elles illustrent un manque de rigueur, selon lASN.
Si jusquà présent des anomalies avaient été effectivement constatées (1), lASN estimait quelles avaient été traitées de manière satisfaisante. Cependant, lASN estime quEDF doit renforcer le pilotage et la surveillance des activités réalisées par les prestataires sur le chantier et que, si la compétence technique des intervenants est satisfaisante, un effort doit être mené pour développer leur culture de sûreté. A ce titre, lAutorité de Sûreté du Nucléaire a demandé à EDF de ne pas engager de ‘nouvelles opérations de bétonnage dans lattente daméliorer la rigueur des contrôles internes’.
1- On peut citrer, entre autres :
- l’apparition de fissures à la suite de la coulée dun bloc de béton composant le radier de l’îlot nucléaire de l’EPR. Ces phénomènes fréquents lors du durcissement du béton ont été traité par EDF en injectant une résine sous pression dans les fissures,
- la non-conformité de la disposition de certaines armatures de fer par rapport aux plans. Ces non-conformités ont été corrigées avant bétonnage.
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D’abord ce n’est pas une troisième génénration qui laisse croire que c’est vraiment une technologie nouvelle , mais une petite amélioration de la précédente !!Cet article laisse entendre qu’EDF et les instances du nucléaire français règlent et maitrisent les problèmes , hors il n’en est rien et la désinfo atteint son comble dans ce domaine .Voir la loi qui classe se sujet « secret défense »……
On peut encore voir que la sous traitance n’est pas à la hauteur du projet; encore heureux qu’il y ai des commissions de contrôle pour surveiller ce que font les entreprises, le mieux étant que ce soit fait par des agents spécialisés d’EDF …
Je crains le pire si jamais ces anomalies étaient passées inaperçues …
Oui à EDF 100% public !
Ce qui m’intrigue c’est ce nouvel élan pour ce style de nucléaire,quoiqu’on en dise nous ne savons pas recycler les déchets radioactifs . Alors pourquoi s’attarder sur cette énergie, alors que des scientifiques américains ont prouvés qu’avec le photovoltaïques c’est des villes entières qui pouvaient être fournies en énergies électriques. Raison financière, de monopole, d’achat de brevet?!!! nos chercheurs sont en retards sur ce fait? et on se dépêche de vendre ce type nucléaire jusqu’à l’étranger?
Euh, je ne m’y connais pas, mais alors pas du tout en matière de construction, et je suis à peu près nulle en physique.
Cependant, je me pose une question.
Voilà: il est dit dans l’article que les fissures apparues à la suite de la coulée dun bloc de béton composant le radier de l’îlot nucléaire de l’EPR ont été traité par EDF en y injectant une résine sous pression. (!)
Nonobstant mon ignorance crasse en matière de construction de centrales nucléaires, je sais néanmoins ce qu’est le béton et je subodore son utilité dans le cas présent.
Je sais également ce qu’est une résine, et je n’ignore pas la très nette différence entre du béton et de la résine (différences de résistances et de réactions, en particulier, à la traction et à la chaleur).
En conséquence, je me demande dubitativement si la solution idéale pour boucher des trous dans du béton est d’y injecter de la résine, sachant que cette partie de la construction risque – en cas d’accident, d’attentat, etc. – de devoir supporter des températures TRES au-delà de ce que peut supporter normalement la résine.
Certes, je suppose qu’il s’agit d’une résine « spéciale », mais… quand même, j’aimerais bien que quelqu’un éclaire ma lanterne (pas au nucléaire, si poss.) )




