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LAgence internationale de lénergie (AIE) vient de publier son rapport 2006 présentant les enjeux, perspectives et recommandations énergétiques pour les vingt-cinq prochaines années.
LAgence présente un scénario, dit « de référence », correspondant à lévolution actuelle de la demande énergétique sans changement profond de politique des gouvernements. Ce scénario indique un accroissement de la demande dénergie primaire de 53 % entre aujourdhui et 2030 (1), accroissement imputable pour plus des deux tiers au développement des pays émergents avec à leur tête la Chine et lInde. A titre dillustration, la consommation mondiale de pétrole passerait de 85 millions de barils par jour (consommation actuelle) à près de 116 millions. Au niveau environnemental, les conséquences seraient dramatiques avec une augmentation de 55 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2) atteignant ainsi le seuil des 40 Giga tonnes annuel. Dun point de vue financier, cest aussi linflation, le chiffrage des dépenses nécessaires sur la période, pour répondre à une telle demande, se monte à 20 000 milliards de dollars alors que le précédent rapport présentait une addition de « seulement » 16 000 milliards de dollars. Pour lAgence, la réalisation de ce scénario conduirait la planète à vivre avec un modèle énergétique de plus en plus ‘sale, incertain et onéreux’ et de moins en moins ‘durable’.
Parallèlement, lAgence expose un scénario alternatif permettant de réduire de 10 %, par rapport à aujourdhui, la demande énergétique mondiale et nécessitant, de la part des états, des changements de politiques profonds et rapides. Ce scénario devant sorganiser autour de trois piliers :
- Economies dénergie et amélioration de lefficacité énergétique.
- Augmentation substantielle de la production dénergie nucléaire.
- Développement des énergies renouvelables.
Ainsi, lAIE préconise, entre autres, daccroître la part des biocarburants de 1 %, actuellement, à 7 % en 2030 et de mettre en service 150 nouveaux réacteurs nucléaires afin de faire passer la capacité de production mondiale délectricité de 358 à 519 gigawatts.
Lensemble de ces actions devrait permettre une réduction globale de 16 % des émissions de CO2.
En conclusion, le rapport indique lurgence de la situation et précise que chaque année de retard, dans la mise en place des mesures, entraînera un important surcoût financier et sera catastrophique dun point de vue environnemental.
1- Lénergie primaire est lensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés. Ce sont principalement le pétrole brut, les schistes bitumineux, le gaz naturel, les combustibles minéraux solides, la biomasse, le rayonnement solaire, lénergie hydraulique, lénergie du vent, la géothermie et lénergie tirée de la fission de luranium.
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