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ITER, le réacteur basé à Cadarache dans le Sud de la France et qui promet la fusion nucléaire sur Terre pour une production d’énergie quasi illimitée (1), voit sa facture littéralement exploser avec une construction dont le coût devrait être au moins deux fois supérieur aux 4,57 milliards initialement avancés (2). Si la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon et la fédération de Russie font partie du projet, l’Union Européenne est la principale contributrice économique. A ce titre, elle devrait voir sa part passer de 2,7 à 7,2 milliards sur les dix années dédiées à la construction. Pour la Commission européenne, deux possibilités sont envisageables pour y faire face : augmenter les contributions des Etats membres ou la quote-part dédiée au projet dans le budget de l’UE.
Sans même parler de l’actuelle défection des Etats-Unis dans le financement de ITER, cette inflation du coût est notamment à mettre au compte de la complexité du projet et d’une profonde évolution de sa conception actuelle (2001) pour se mettre en phase avec les possibilités technologiques d’aujourd’hui. En outre, en dix ans, le coût des matières premières n’a cessé de croître, contribuant également à la hausse globale de la facture de ITER.
Pour mémoire, rappelons que ITER n’a pas vocation à produire de l’énergie, commercialement parlant, mais à démontrer la faisabilité de la fusion sur Terre en produisant, en l’espace de 6 minutes, quelque 500 millions de watts (MW) de chaleur à partir de 50 MW ‘d’énergie injectée’. Cette étape achevée, un premier réacteur nucléaire de fusion, DEMO, devrait voir le jour au Japon pour apporter la preuve de la faisabilité industrielle du concept à l’horizon 2050.
Dans le contexte de crise économique que l’on connaît, les gouvernements concernés remettront-ils la main au porte-monnaie ? Ce n’est pas acquis, et faute d’un financement à la hauteur de leurs espérances, les scientifiques pourraient être appelés à revoir l’ampleur du projet à la baisse.
1- ITER, le Réacteur Thermonucléaire Expérimental International, a pour but de permettre à l’humanité de s’approcher du modèle de production d’énergie du soleil, durant la seconde moitié du XXIe siècle.
2- En 2007, le budget total se décomposait en 4,57 milliards deuros pour la construction (10 ans), 4,8 milliards deuros pour lexploitation (20 ans) et 0,53 milliard deuros pour le démantèlement (10 à 15 ans).
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J’ai souvent entendu dire que la fusion était un rêve de scientifique et que c’est pas 40 ans qui nous faut pour y parvenir mais plutôt 400 ans. Certes, celui qui y parvient découvre la poule aux ufs d’or.
Dire que si ces milliards d’euros étaient plutôt injectés dans des énergies renouvelables, solaire, géothermique, marémotrice, … on aurait même pas besoin de fusion ni de nucléaire. C’est bien ca le problème, ils ne veulent pas que la population devienne autonome energetiquement, ils ne feraient pas assez de bénéfices. Il en revient a la population de se laisser exploiter ou de trouver le chemin de l’indépendance.
le prix. OK. Mais sa fiabilité réelle ?




