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Malgré des mensurations imposantes, la baleine à bosse fait preuve dune étonnante agilité. Cette aptitude étonnante proviendrait des bosses que ses nageoires pectorales, entre autres, présentent. Hydrodynamiquement, ces protubérances faciliteraient lécoulement de leau et limiteraient fortement les risques de ‘décrochement’ des ailerons des baleines à bosse, tant en vitesse pure quen inclinaison face au flux dynamique. Laurens Howle, de luniversité de Duke, qui a mené en 2004 des essais en soufflerie sur ces nageoires, estime à 40 % le surplus de résistance au décrochement, soit le moment où laileron ne joue plus son rôle porteur et/ou directionnel.
Ce modèle biomimétique a logiquement éveillé lintérêt des ingénieurs de laviation, mais également de ceux qui travaillent sur le profil des pales des éoliennes. Cest ainsi quune société canadienne, WhalePower, a conçu, réalisé, puis testé un modèle de pale déolienne au profil étonnant (cf. photo), source de réduction de bruit et, surtout, dimportants gains de rendement énergétique grâce à une plage dutilisation beaucoup plus importante dans les vents forts. Grâce à une meilleure stabilité du profil et à un écoulement de lair plus efficace, le gain de production dénergie serait de 20 %, représentant un saut technologique énorme.

Testées sur une éolienne dune trentaine de mètres de hauteur, à 2 pales pour un diamètre de 10,2 m, ces performances restent à être confirmées sur les aérogénérateurs de dernière génération, aux dimensions beaucoup plus importantes. Aussi, aujourdhui, malgré le soutien de l’institut de l’énergie éolienne du Canada, WhalePower recherche des financements pour passer au stade de léolien industriel.
Pascal Farcy
Photo © WhalePower et Duke University
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Photo © WhalePower et Duke University

le 14 mars 2009 à 12:00
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si le fabriquant ne trouve pas de financement, il pourra toujours exposer son aileron de baleine à Beaubourg…
le développemment de l’éolien(et de l’ensemble des énérgies naturelles renouvenables) dépends beaucoup de la volonté actuelle de nos dirigeants de ne laisser que les miettes du gaspillage nucléaire pour faire semblant de penser à l’avenir(qui ne se jauge pas à 30 ans, mais en siècles futurs) quand nous seront morts, nous aurons donc de grands projets, tout comme jules Vernes en avait.
En attendant, chions notre atôme quotidien sur l’autel de la responsabilité immédiate à sur-consommer sans lendemain, et isolons nos futures maisons HQE en laine de verre, le chanvre peut attendre…
En espérant que les futures productions énergétiques d’importance proviendront un jour des courants sous marins,nos ambitieux programmes de recherche ne se résument t’ils pas à attendre la fin de l’uranium pour voir venir d’ou vient le vent?
ceci me fait aussi reposer la question de savoir si l’énergie dont nous ne savons plus nous passer doit encore être produite par des moyens gigantesques centralisés ou au contraire multipliée en petites unités accessibles à tous les pays, riches ou pauvres… au détriment de l’économie de marché mais au profit d’une autre approche du besoin.(commençons par éteindre la lumière, en somme)
le problème de l’engagement politique en faveur de nouveaux modèles de pensée reste donc un préalable aux milliards d’euros qui ne manquent pas de destinataires potentiels, mais pour l’heure ce ne sont pas les bons qui en profitent…je disais donc, A beaubourg, ou au musée de l’homme?…




