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Dans le prolongement du rapport de la Cour des Comptes sur « Les coûts de la filière électronucléaire », une commission denquête du Sénat a dressé un état des lieux du système électrique français et du coût réel de lélectricité. En 2005, la France était le pays de lUnion européenne dont la facture moyenne électrique des ménages était la plus élevée.
Globalement, la consommation finale délectricité continue à croître en France, mais à un rythme moins soutenu. Ce ralentissement général dissimule toutefois des tendances très variables dun secteur à lautre. Ainsi, si la consommation finale du secteur industriel a augmenté de 5 % entre 1990 et 2010, celle du secteur résidentiel-tertiel a connu un pic de plus de 70 %. Cette augmentation sexplique notamment par la diffusion du chauffage électrique, lequel complique le dimensionnement dun système électrique susceptible de soutenir un pic de consommation atteint que quelques heures par an.
Programme de maintenance de centrales vieillissantes, coût des travaux de sûreté post-Fukushima etc., les investissements nécessaires ont été estimés à 72,9 milliards deuros par la Cour des Comptes, soit les trois quarts du coût de construction historique des centrales.
Le rapport a envisagé 3 scénarios dévolution du poids futur des diverses sources dénergies (1) dans le mixte énergétique en fonction de la stratégie nucléaire adoptée (sortie rapide du nucléaire avec la limitation à 40 ans de la durée de vie des réacteurs ; bouquet électrique mixte avec un remplacement des réacteurs de 2ème génération au bout de 45 à 50 ans dexploitation par un petit nombre dEPR ; maintien du nucléaire à moyen et long terme, avec un remplacement des centrales actuelles par des technologies de nouvelles générations). Or, comme la souligné la Cour des Comptes, « ne pas prendre de décision revient à faire un choix, celui de faire durer le parc (nucléaire) actuel au-delà de 40 ans ».
Quils soient dirigés vers le nucléaire ou les énergies renouvelables, dimportants investissements semblent aujourdhui incontournables pour la France, qui après avoir fait le choix du nucléaire doit aujourdhui assumer un parc nucléaire vieillissant. Selon les projections réalisées par la Commission de Régulation de lEnergie (CRE), la facture annuelle délectricité dun ménage français passera de 874 euros en 2011 à 1125 euros en 2016 et 1307 euros en 2020. Cela représenterait une hausse denviron 50 % dici 2020.
1- Nucléaire EPR, solaire, éolienne, hydraulique, autre renouvelable (biomasse ), thermique fossile.
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le 20 juillet 2012 à 12:00
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A ce compte là, les géants électrique et nucléaire vont s’écrouler sous leur poids. Je prédis un nouveau boom de l’installation de panneaux solaires… Alors autant arrêter le massacre tout de suite. Non?




