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Illustration ci-contre – Ici le projet d’étiquette énergie pour les téléviseurs
Létiquette énergie est apparue en 1994. Depuis cette date, elle a connu de multiples évolutions et couvre dorénavant un large champ de produits (électroménager, voitures, logements, etc.). Pour mémoire, sa vocation est de permettre à l’acheteur de pouvoir, en un coup d’il, se rendre compte du niveau de consommation énergétique de l’appareil qu’il envisage d’acquérir. Pour cela, toutes les étiquettes énergies reposent sur le même principe avec un ‘code lettre’ qui veut que ‘A’ soit la classe la plus sobre et ‘G’ la plus énergivore, le tout appuyé par une déclinaison de couleurs allant du vert (économe) au rouge (dispendieux).
La réussite de cet étiquetage énergétique tient en grande partie à sa simplicité et son codage unique.
Ce système qui met en avant les performances énergétiques des appareils, et donc leur coût à l’usage, a très vraisemblablement contribué à la baisse de la consommation des dits appareils. En conséquence, aujourd’hui, de nombreux produits affichent un positionnement en ‘A’ ou ‘B’. Or, sans évolution du niveau énergétique des différentes catégories, à terme tous les produits pourraient finir ‘A’, et leur étiquetage devenir obsolescent. Aussi, pour perdurer et conserver son caractère incitatif, cette échelle énergétique doit être réévaluée au fur et à mesure des progrès des industriels, de façon à les pousser à rechercher sans cesse une performance énergétique optimale pour leurs produits.
Or, dans son souci d’uniformisation sans fin, l’Union européenne est en train de préparer la révision de cet étiquetage, avant de l’étendre à de nouveaux produits comme les téléviseurs. Au lieu de maintenir sa codification actuelle, de nouvelles classes énergétiques pourraient apparaître, pour tenir compte de la baisse de consommation des appareils les plus économes, avec une subdivision de la classe ‘A’ en : A1, A2, A3… un peu à la manière des A+ et A++ que l’on connaît sur certaines étiquettes qui n’ont pas été révisées.
A coup sûr, une telle modification contribuerait à rendre létiquette plus difficile d’interprétation et brouillerait son message, la classe A nayant plus aucune valeur de référence. Un constat que fait le Comité de Liaison Energies Renouvelables, qui souligne, accessoirement, que l’initiative de ce possible changement reviendrait à différents fabricants de produits, très influents à Bruxelles, pour éviter que leurs produits ne soient déclassés lors des révisions…
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le 21 février 2009 à 12:00
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