
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Dans le cadre du vote du projet de loi Grenelle 2, à l’Assemblée nationale, les députés viennent d’amoindrir le bridage du développement de l’énergie éolienne, voulu par un lobby anti-éolien puissant. En effet, alors que la France doit parvenir à 23 % d’énergie renouvelable en 2020, dont 25 000 MW (1) d’origine éolienne, ce lobby est revenu une nouvelle fois à la charge via le député UMP Patrick Ollier.
En effet, fin mars, ce dernier présentait un rapport d’information parlementaire en faveur d’un durcissement de la législation qui prévaut à l’installation des éoliennes, et dont les grandes lignes ont fait l’objet d’un amendement à la loi Grenelle 2 actuellement débattue.
A ce titre, un seuil minimal de 15 MW et de 5 éoliennes par site est préconisé pour limiter leur dissémination sur le territoire. Une mesure qui pourrait, selon nombre de députés, entraîner l’abandon de la moitié des projets en cours … Simultanément à une distance minimale d’implantation de 500 m de toute construction, il est également demandé un classement des éoliennes au régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), ce qui revient à les soumettre aux mêmes critères qu’un site industriel dangereux … Enfin, la mise en place de schémas régionaux de l’éolien est souhaitée, une décision susceptible de geler toute installation éolienne si elle devait être adoptée.
Aujourd’hui, en fin de matinée, les députés ont tempéré légèrement les ardeurs de l’amendement Ollier en supprimant le seuil de 15 MW minimum. Mis à part ce point, les dispositions précitées ont été adoptées par 41 voix contre 28, PS et Verts votant contre.
Dans cette fronde anti éolienne, l’heure est néanmoins à l’apaisement. Jean-Louis Borloo, le ministre de l’écologie, a présenté mercredi en Conseil des ministres le programme de développement de léolien en mer. Outre l’objectif de tenir les engagements pris, il s’agit officiellement de ‘conquérir une position de leader dans la future industrie des énergies marines et permettre la création de milliers demplois pérennes sur le sol national’. Une communication ministérielle qui arrive à point nommé pour rassurer les professionnels, lesquels ont mis en avant, à ce jour, 10 000 emplois en France, pour une prévision de 60 000 à l’horizon 2020 selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Par ailleurs, le SER (Syndicat des Energies Renouvelables) se félicite d’un des amendements votés ce matin, à l’initiative de J.L Borloo, qui vise à ‘vérifier la bonne atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle des investissements de production délectricité, par linstallation dau moins 500 machines électrogènes par an’. Pour André Antolini, le Président du SER, ‘Cela représente 1 300 MW par an, cest-à-dire la puissance éolienne quil convient dinstaller pour atteindre les objectifs terrestres en 2020′.
1- Cette valeur se décompose en 19 000 MW terrestre et 6 000 MW en mer, sachant qu’à ce jour la puissance installée est de 4 600 MW).
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 07 mai 2010 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon
résumons nous :dois je mettre au minimum 5 éoliennes sur mon toit ? M Borloo est ‘il toujours ministre ? y a t’il du vent dans les voiles? Anne, ma soeur Anne(lauvergeon), ne vois tu rien venir?
Le débat est biaisé en France et ça commence a étre fatiguant:cette opposition pro anti éoliens! POur étre écolo de terrain et avoir contribué a l’annulation d’un projet éolien dans le GARD , je prétend que le coeur du débat est à deux niveaux : d’une part , la question essentielle est: quel éolien?est ce l’éolien géant (parcs de pylones de 125 m de haut ) avec le business juteux que celà implique , sans aucun profit ni retombées pour les locaux …celui là avec des retours sur investissements de l’ordre de 25 à 40 % nourrit les grands groupes comme Alsthom ….où est ce l’éolien à taille humaine pour des quartiers ou des batiments publics , comme dans certains pays Nordiques , gérés par des coopératives de citoyens ?
D’autre part, est ce que les sommes effarantes englouties dans les études sur les réacteurs nucléaires dernière génération , pour enfin? peut étre résoudre le pb des déchets , ne seraient pas mieux utilisées à faire des recherches pour améliorer les performances trés médiocres de l’éolien et du solaire par exemple?
Méme Cécile Duflot , dont je ne doute pas de la compétence participe au concert de ceux qui assimilent ceux qui posent de vraies questions sur le business éolien à des pronucléaires où à des rétrogrades: quel dommage!




