
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Malgré le premier potentiel éolien dEurope, la Grande-Bretagne est à la traîne pour lexploitation de cette énergie avec un peu moins de 2000 MW installés. Toutefois, en ayant fixé un objectif de production dénergie dorigine renouvelable de 20 % en 2020 (4 % en 2006), lannée 2007 semble devoir être celle du décollage de la filière outre Manche. Pour preuve, le gouvernement britannique a donné récemment son accord à linstallation de 2 parcs éoliens dans lestuaire de la Tamise, dune capacité de près de 1 300 MW, soit une puissance équivalente à un réacteur nucléaire et suffisante pour approvisionner en électricité près dun million de foyers (les comtés du Kent et de lEast Sussex).
Ces projets sinscrivent dans le programme britannique déolien offshore (en mer), qui se décline en 2 étapes :
- une dapprentissage, actuellement en cours avec plusieurs projets de faible capacité ;
- une de développement, avec limplantation de parcs de forte capacité, principalement dans 3 régions : estuaire de la Tamise, Est de lAngleterre et Nord du Pays de Galles. Cette phase va débuter en 2007 avec les 2 projets précités.
Un des 2 parcs de lestuaire de la Tamise, London Array, est appelé à devenir le plus grand parc offshore du monde avec linstallation de 341 éoliennes à 12 kilomètres des côtes. Une telle implantation ne se fait pas sans rencontrer dobstacles. Aussi, une première phase de 175 aérogénérateurs va être mise en place pour déterminer son impact éventuel sur les oiseaux, le projet étant dénoncé par la puissante association de protection des oiseaux RSPB (Royal Society for the Protection of Birds). En outre, cette multitude déoliennes inquiète également le secteur maritime qui soppose au projet, en estimant que les pales des turbines pourraient interférer avec les radars des navires et, à terme, être facteur d’accident.
Notons que 4 autres grands projets de parcs éoliens sont actuellement en cours de développement en Grande-Bretagne : 2 offshores sur la côte Est de lAngleterre (1 200 MW) et la côte nord du Pays de Galles (750 MW), et 2 autres onshores (sur terre) sur les Îles Hybrides à lOuest de lEcosse et à Whitelee près de Glasgow.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




