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Ce mardi 17 septembre 2013 le Syndicat des énergies renouvelables (SER) (1) a tenu une conférence de presse afin d’alerter sur l’essoufflement de la filière et de proposer un plan de relance. D’après les chiffres publiés par le Syndicat, qui incluent l’année 2012 et le premier trimestre 2013, la trajectoire pour atteindre l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétiques de la France en 2020 est très en deçà de ce qu’elle devrait être. Ainsi, le chiffre de 14 % qui correspond à la situation actuelle devrait péniblement se hausser à un niveau de 17 % en 2020. Un des éléments qui illustre la situation actuelle est celui de l’évolution de l’emploi de l’ensemble de la filière : Alors qu’en 2010, le SER recensait 98 000 emplois, les estimations 2011 sont de 74 000 emplois et moins de 70 000 en 2012, soit une perte d’environ 28 000 emplois sur la période.
A titre d’information, sur les 22 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) que représente la filière énergie renouvelable ce sont actuellement la biomasse, l’hydraulique et les agrocarburants qui occupent les trois premières avec respectivement 10,15 Mtep, 5,4 Mtep et 2,70 Mtep. Pour l’instant l’éolien terrestre se situe à 1,20 Mtep et le solaire photovoltaïque à 0,38 Mtep.
Au niveau des propositions, le SER a présenté une liste pour chacune des énergies renouvelables, avec une forte demande de simplifications administratives. Globalement le SER demande au gouvernement des mesures d’urgence comprenant : « des réglages des problématiques juridiques et économiques, qui entraînent les acteurs vers des situations économiques intenables (contentieux tarifaires, dégressivité drastique, charges accrues…) ». Et aussi des mesures de court terme avec : « une relance rapide par voies réglementaires et par les véhicules législatifs adéquats (appels d’offres avec volets industriels, arrêtés tarifaires, Appels à Manifestation d’Intérêt…) ». Mais aussi des mesures à moyen et long terme avec : « un projet législatif pour se donner sur le long terme les moyens d’atteindre les objectifs 2020, confirmés par le Président de la République. ».
1 – Créé en 1993, le Syndicat des énergies renouvelables est l’organisation industrielle française des énergies renouvelables et regroupe l’ensemble des secteurs : biomasse (France Biomasse Energie), bois, biocarburants, énergies marines, éolien, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.
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le 19 septembre 2013 à 02:25
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C’est normal que ça s’essouffle, car il n’y a plus aucune subvention et le prix d’achat du kWh à bien baissé, même si le cout d’une installation a été divisé par deux en 5 ans, donc comme les gens gagnent moins et que l’investissement est plus long a être remboursé c’est compréhensible, en fait le photovoltaïque a été plus un placement d’argent plutôt qu’un geste écolo.




