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EDF s’est porté acquéreur de son homologue britannique à la fin de l’année 2008. Ce faisant, le géant électrique français a pris pied dans un pays où la production d’électricité est essentiellement assurée par des centrales au gaz (40%), au charbon (33 %) et nucléaires (20%). Or, la composition de ce mixte énergétique n’est pas pour aider la Grande-Bretagne à remplir ses objectifs en terme d’émission de CO2, ni à parvenir à une relative indépendance en matière d’électricité (1). Face à cette situation, et s’appuyant sur le premier gisement éolien d’Europe, le gouvernement britannique s’est donné comme objectif de parvenir à 35 % délectricité produite à partir de sources renouvelables dici à 2020, tout en développant la part du nucléaire. C’est ainsi que EDF prévoit de construire 2 à 4 EPR au Royaume-Uni.
Néanmoins, il faut croire que ce n’est pas suffisant, puisque dans le cadre dune consultation nationale sur les renouvelables, EDF et lélectricien allemand E.ON se sont attaqués à l’objectif ambitieux d’énergies renouvelables du gouvernement britannique. En effet, les deux électriciens considèrent qu’un développement massif d’une production intermittente nécessitera la construction d’une capacité quasiment équivalente de centrales thermiques (gaz, charbon ou fuel) pour palier les périodes de non-production. Un représentant d’E.on, qui exploite des parcs éoliens outre-manche, argumente à ce sujet en soulignant que pendant la vague de froid de janvier dernier, certains sites éoliens étaient à moins de 10% de leur capacité de production, quand la demande d’électricité était à son maximum… En conséquence, les deux groupes se prononcent pour un seuil maximal de 25 % d’énergie renouvelable dans le mix national.
1- En 2007, sur les 92 Milliards de M3 de gaz consommés, le Royaume-Uni en a produit 72 milliards (une valeur en fort déclin depuis 2000, ou elle a atteind son maximum avec 108,4 milliards de M3). La situation en matière de charbon est encore moins favorable avec la consommation de 42 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2007, pour une production de 10 millions de tep.
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le 20 mars 2009 à 12:00
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Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage
Quand on veut démolir un gosse, on dit: tu finiras sur l’échafaud
Quand on veut démolir les énergies renouvelables (et non polluantes), on dit: y z’y arriveront pas!!!
C’est simple: pour ne pas permettre qu’une technologie prouve ses capacités, il suffit de l’étrangler, de ne pas lui donner de moyens financiers, et de pratiquer un lobbying destructeur auprès des politiques (qui sont prêts à avaler n’importe quelle couleuvre pourvu qu’on leur promette un soutien sans faille)
Ça fait des DIZAINES D’ANNÉES que ça dure. Quand est-ce qu’on se décide à «mettre un GRAND coup de pied dans la fourmilière» des lobbys du pognon???
Mais aussi, on ne veut pas entendre des vérités. Quand il n’y a pas de vent ou de soleil, il faut bien compenser le manque de production(l’électricité ne se stockant pas)…. Il y a bien une autre solution plus radicale couper le courant…. adieu à l’obligation de desserte !!!
pourquoi faut il bien compenser le manque de production ? pour continuer à éclairer débilement nos villes en faisant tourner à plein régime 2 centrales nucléaires? pour chauffer nos millions de maisons en cairons naturels et laine de verre de pays ? pour rouler sur les rocades de la sainte croissance dans notre future auto électrique indispensable pour aller bosser? pour manger des fraises génétiquement mortifiées en hiver?
quelle différence entre le pétrole,le charbon, le gaz et l’uranium,? ils sont gaspillés,et sont périssables à court terme(un siècle, c’est du court terme)
il me semble urgent de penser autrement qu’en se demandant comment faire pour que la société dans laquelle on surnage comme le lard dans le gras du bouillon, continue de nous réchauffer avant que le bon dieu ne nous mange…
les milliards investis à faire tourner la machine coute que coute avec nos sytèmes de production d’énergie obsolètes n’empecherons pas l’émergence au forceps des énergies renouvelables et de nouvelles définitions des besoins partagés par tous.
Mais sans doute il sera trop tard pour le faire en douceur.
les négawatts finiront par être enseignés à l’école, en Afrique comme en chine ou en Europe, dont le niveau de vie aura baissé comme celui de l’eau dans la casserolle à force de chauffer trop fort: mais cela permettra d’y faire cuire ,sur une chaufferette solaire,des pâtes à l’épeautre cultivé sans pesticides, ce qui est bien meilleur que le bouillon,surtout quand l’eau de celui ci est polluée.
le nucléaire et sa sorcière sur son balai de VRP pourront alors toujours repartir pour pluton,pour voir si la vérité est ailleurs …




