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Le 16 février dernier, le ministère de lEcologie a confirmé la suppression, annoncée en novembre 2009, des barrages hydroélectriques de Vezins et La Roche-qui-Boit sur la rivière Sélune, dans la Manche. Larasement de ces deux ouvrages de faible puissance hydroélectrique vise à restaurer la continuité écologique de ce fleuve côtier, considéré comme lun des tous premiers bassins à saumon de France. De fait, limpossibilité daménagement en faveur des poissons migrateurs était déjà la cause invoquée en 2009 pour justifier larrêt du barrage de Vezins.
Pour calmer les inquiétudes exprimées par les élus locaux quant aux implications économiques et paysagères de ce projet, la ministre de lécologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a présenté un calendrier des réalisations de ce chantier. Ainsi, la vidange des plans deau ne débutera pas avant la mise en uvre des mesures daccompagnement économique. Intégrant une « gestion exemplaire des sédiments accumulés depuis la dernière vidange de 1993 », cette opération bénéficiera dune enveloppe financière de 5 millions deuros. Cette dernière sajoutera aux 5 millions initialement prévus pour la « renaturation de la vallée » en vue de sa valorisation touristique.
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le 22 février 2012 à 12:00
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Dans l’absolu, le terme « renaturer » est un non sens! On ne peut pas créer du naturel! Le naturel c’est justement l’absence d’intervention humaine. Donc la suppression des barrages est une action tout ce qu’il y a de plus « non naturelle », pour obliger le milieu à évoluer vers un état que nous souhaitons lui voir prendre… Mais ce n’est certes pas un retour vers un état antérieur… Et quant on voit que le coût (élevé) du projet est financé grâce à un objectif de « valorisation touristique », on peut évidemment se poser des questions sur la « naturalité » visée…
Il n’y a pas que les saumons qui vont profiter de la nouvelle situation; c’est même un aspect très secondaire des résultats de l’action; il ne prend une importance démesurée que vu par le prisme de notre vision subjective et toujours finaliste des choses. C’est l’ensemble des communautés des eaux vives qui vont en bénéficier. En revanche, celles qui étaient liées aux plans d’eau des barrages vont dégager…




