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Comme tous les fleuves, la Seine a fait lobjet de nombreux aménagements depuis le XIXe siècle, tant pour la production d’électricité, avec des barrages hydro-électriques, que pour contenir ses débordements et servir de réservoir d’eau pour l’agriculture. Ces aménagements sont des obstacles infranchissables pour les poissons migrateurs qui partagent leur vie entre rivière et mer à l’image des salmonidés : saumon, truite de mer et autres lamproies, qui se reproduisent en rivière et vivent en mer à l’inverse de l’anguille.
Jusqu’à son extension, le barrage de Poses, créé en 1885 sur la Seine, en Haute-Normandie, était dans ce cas de figure. Toutefois, lors de la construction, en 1991, dune centrale hydro-électrique au niveau du barrage de Poses, une passe à poissons a été installée pour répondre à la loi sur la pêche de 1984 qui impose à tous les barrages, installés sur des cours d’eau fréquentés par les poissons migrateurs, de mettre en place des dispositifs permettant aux poissons de les franchir ‘librement’.
Ce dispositif a été complété par linstallation dune chambre dobservation, puis très récemment par un système de vidéo-comptage des mouvements des poissons. Avec ce procédé, plusieurs saumons et truites de mer ont pu être repérés et filmés depuis le 20 octobre dernier, prouvant ainsi que ces espèces remontent la Seine sur une distance de plus de 150 km.
Même si de nombreux efforts restent encore à réaliser pour atteindre le bon état écologique imposé par l’Europe, la présence de ces espèces migratrices atteste dune amélioration de la qualité des eaux de la Seine.
1- La chambre d’observation est ouverte au public du début du printemps à la fin août, sachant que la meilleure période pour y observer les poissons migrateurs est avril-mai, lors de l’arrivée des reproducteurs. Les mois d’été, trop chauds, ne favorisent pas la migration.
Pour plus d’info : tél. : 02 32 59 13 13
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le 11 novembre 2007 à 12:00
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Il est difficile de croire que des truites et des saumons puissent « remonter »la Seine alors que nous sommes informés de par ailleurs quil y aurait une « contamination des mollusques aux PCB en baie de Seine »
Huîtres et moules de la baie de Seine très fortement contaminés. L’Ifremer a constaté une contamination par le PCB des moules de la baie de Seine 17 fois supérieure à la médiane de la façade.
Les données sont issues du Réseau national dobservation (RNO) géré par lIFREMER. Elles concernent la contamination des moules et des huîtres par le congénère PCB 153.
Un graphique explicatif présente la médiane des observations sur la période 2000-2004 exprimée par rapport au poids sec. Ce graphique indique la forte contamination de lestuaire de la Seine. En effet, la médiane des concentrations observées y atteint 17 fois la médiane de la façade pour les moules. La médiane représente la valeur de part et dautre de laquelle se répartissent également les valeurs dune population. A noter quil nexiste pas de normes environnementales pour les moules et les huîtres, seulement des recommandations (OSPAR) pour les moules (soit de 0,005 à 0.05 mg/kg de matière sèche pour les PCB totaux).
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/annexe_pcb_internet.pdf
La question est donc la suivante : Qui faut-il croire ?
Pour les courageux, ou les septiques, vous pouvez consulter le rapport 2007 de l’Ifremer
Il n’y a pas qu’en baie de Seine que les poissons sont contaminés et il n’est pas du tout exclu que ces truites et saumons le soient complètement eux aussi.
Pauvres bêtes innocentes empoisonnées par l’homme.
La Risle, qui se jette dans la Seine juste avant son embouchure, est une rivière à truites et à saumons. L’Eure, l’Andelle et l’Epte sont des rivières à truite (et peut-être à Saumon pour l’Andelle ?). Les deux premières se jettent dans la Seine quasiment au pied du barrage, la dernière en amont.
Il n’est donc pas étonnant que des saumons et des truites tentent de passer le barrage de Poses (intentionnellement ou non), il se peut même que ce soit le cas depuis la construction de la passe à poissons en 1991 ! ça ne signifie ni que des truites et saumons survivent dans la Seine jusqu’à Paris (!) et encore moins qu’ils réussissent à aller se reproduire dans le haut bassin de la Seine à quelques centaines de kilomètres…
L’évènement paraît donc moins dans cette observation que dans la mise en place du système de comptage. On peut se demander, d’ailleurs, comment il se fait que ce type de système n’ait pas été mise en place depuis longtemps, et ne soit pas généralisé à tous les grands barrages de France…
Simon




