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On la découvert dernièrement, avec le problème des ordinateurs portables qui prenaient feu, le japonais Sony est un important fabricant de batteries pour électronique portable, bien au-delà de sa seule marque. Ces batteries, de plus en plus puissantes, entrent dans une part croissante de produits grand public, à commencer par les téléphones portables et lecteurs de musique MP3. Chaque année, des dizaines de millions de batteries arrivent sur le marché, quand dans le même temps une infime partie est recyclée
A lheure du développement durable, la recherche dune autre solution est donc dactualité, et Sony pourrait avoir trouvé une bonne piste avec une batterie puisant son énergie dans un sirop sucré. Lindustriel japonais vient ainsi de présenter le prototype dune bio batterie, dont lassemblage de 4 modules, gorgés de sucre, permet dobtenir 50 milliwatts (mW), soit une puissance suffisante pour alimenter un baladeur de musique MP3 et ses enceintes.
Toutefois, bien que le constructeur annonce son intention de parvenir à commercialiser de telles bio batteries avec un rendement et une autonomie satisfaisantes, dimportants progrès restent à faire en terme dencombrement. En effet, chaque module se présente sous la forme dun cube de plastique entièrement végétal, de 39 millimètres de côté, tandis quen terme dautonomie la bataille promet dêtre dure face aux performances des batteries ion-lithium qui équipent la majeure partie de lélectronique portable (baladeurs et autres téléphones).

Principe de production d’électricité de la bio batterie de Sony, à partir de sucre
Pour le moment, le remplissage des prototypes se fait simplement en injectant une solution aqueuse par une simple seringue, puis lénergie est puisée par une dégradation des enzymes de sucres qui y sont présents.
Alex Belvoit
Photo et shéma © Sony
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Photo et shéma © Sony
Ce n’est pas avec ça que l’on va sauver la planète.
Oui, pas facile à loger dans un Ipod
avec quelques progrès de miniaturisation, ça peut le faire. Cependant, la production de sucre a-t-elle vraiment un bilan CO2 négatif?
comme pour les bio carburants, qui font en fait plus de mal que de bien à la nature et aux hommes, on peut se demander quel sucre servira à ces batteries et comment celui-ci sera produit: culture intensive et bourrée de pesticides avec érosion des terres ou une agriculture raisonnée pour que cette batterie soit écolo de A à z de sa chaine de production. La recherche bio c’est mieux quand la motivation n’est pas juste marketing.




