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Afin de légitimer leur soutien aux projets favorisant les énergies fossiles telles que le charbon, le gaz et le pétrole, la Banque mondiale, de même que les gouvernements et les industriels, invoquent généralement la nécessaire lutte contre la précarité énergétique. Or, selon le rapport de lONG Oil Change International, intitulé « Energy for the poor? », aucun projet dénergie fossile financé par la Banque mondiale au cours des deux dernières années na profité aux populations les plus pauvres.
De fait, lévaluation indépendante des prêts de la Banque mondiale en faveur des énergies fossiles pour les années fiscales 2009 et 2010 révèle quaucun des projets na pour objectif direct lamélioration de laccès à lénergie pour les plus défavorisés. Daprès les Amis de la Terre, une analyse, réalisée par la Banque mondiale elle-même, confirme quaucun des projets pétrolier ou charbon, financé au cours de cette période, ne sest traduit par un meilleur accès à lénergie.
En 2010, les financements à destination des combustibles fossiles représentent 63 % des prêts de la Banque mondiale dans le secteur énergétique. Entre 2006 et 2009, ses investissements dans les énergies fossiles sélèvent à plus de 8,8 milliards de dollars contre seulement 2,5 milliards pour les énergies renouvelables. Les financements au charbon se sont offerts la plus belle part du gâteau, enregistrant une augmentation de 256 % entre 2007 et 2008.
Aussi, comme le souligne Anne-Sophie Simpere, chargée de campagne Responsabilité des acteurs financiers aux Amis de la Terre, si ces prêts ne bénéficient pas aux plus pauvres, cest donc quils profitent aux plus riches. En illustre la méga centrale à charbon de Medupi, en Afrique du Sud, que la Banque mondiale a soutenue malgré les protestations de la société civile et des communautés locales. On estime que cette centrale émettra plus de 25 millions de tonnes de CO2 par an.
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