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Selon une étude basée sur des données satellitaires, publiée en novembre 2012, le niveau des mers et des océans augmenterait bien plus vite que les prévisions du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC). Sur la période étudiée, 1993-2011, par plusieurs laboratoires internationaux (1), l’élévation mesurée est de +3,2 mm par an, soit 60 % de plus que les estimations du GIEC.
Si la montée moyenne du niveau des mers est fondamentale dans la prévision des risques du littoral, à savoir l’érosion, la submersion et les dommages aux cultures et infrastructures, les hauteurs des vagues et donc les pics de déferlement peuvent avoir des impacts bien plus importants et dévastateurs.
C’est pour mieux appréhender ce sujet que l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) a effectué toute une série de mesures de terrain et vient de publier une étude intitulée : « Les vagues et la plage : jusqu’où le déferlement fait-il monter la mer ? ».
Deux phénomènes ont été analysés de très près. D’une part, lorsqu’une vague atteint la plage, toute l’eau ne s’évacue pas immédiatement et il se forme une accumulation d’eau appelée le « setup ». D’autre part, le déferlement des autres vagues vient ajouter des nouvelles nappes d’eau appelées le « jet de rive ». Le but de l’étude est de modéliser la différence entre le niveau maximum du jet de rive et le niveau moyen qu’aurait la mer en l’absence d’agitation, cette différence est nommée le « runup ».
Les travaux ont permis de démontrer que ce n’est pas la pente globale de la plage mais sa partie la plus haute dite « partie active » qui influence le plus les valeurs du runup. De nouvelles équations ont pu ainsi être développées permettant selon les auteurs de calculer « pour une plage et des conditions de mer données, la limite supérieure d’action de l’hydrodynamisme sur des structures naturelles (dunes, cordons littoraux) ou sur les constructions ».
Ces travaux devraient être très utiles pour prévoir les conséquences de la montée moyenne des niveaux des mers, au cas par cas, en fonction de la topologie des plages. Comme toujours, si les moyennes ont une grande importance, ce sont les valeurs extrêmes qui peuvent faire basculer les situations. Les enjeux sont loin d’être négligeables car actuellement plus de 50 % de la population mondiale vit dans des zones littorales et ce pourcentage a plutôt tendance à croître.
- Potsdam Institute for Climate Impact Research, Potsdam, Germany.
Tempo Analytics, 303 Campbell Road, Garland, ME 04939, USA.
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le 21 mars 2013 à 09:27
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c’est clair et effrayant de prévoir des migrations humaines d’une telle importance. Plus près de nous, les études pour une digue et une protection sérieuse de Gravelines (centrale nucléaire)à avancent-elles?




