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Si le Sahara est le plus grand des déserts subtropicaux et froids, et l’un des plus arides, il compte paradoxalement des réserves d’eau souterraines parmi les plus importantes du monde. Plus de 30 000 km3 d’eau, accumulée au cours des périodes humides qui se sont succédé depuis un million d’années, sont ainsi stockés à plusieurs centaines voire milliers de mètres de profondeur du seul Sahara septentrional.
Jusqu’alors, on pensait ces nappes d’eau fossiles, autrement dit non renouvelables. Or, une étude de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) vient de démontrer que ces nappes sont réalimentées régulièrement. Sur la période 2003-2010, elles auraient reçu, en moyenne chaque année, 1,4 km3 par an, soit 40 % des prélèvements effectués. Si ces apports ne compensent pas d’importants prélèvements, « leur existence permet d’envisager une gestion durable de ces aquifères transfrontaliers, principale ressource en eau des régions semi-arides de l’Algérie et de la Tunisie », selon l’IRD.
Autrefois essentiellement dédiés à l’irrigation des oasis, depuis les années soixante, les prélèvements n’ont cessé d’augmenter, passant de 0,5 km3 en 1960 à 2,75 km3 en 2010. Cette hausse a jusqu’à présent permis de répondre à la demande croissante des secteurs industriel, agricole, touristique et, évidemment, domestique.
L’exploitation de la nappe phréatique du Sahara septentrional est ainsi entrée dans un cercle vicieux. Pendant que les puits et les forages se multipliaient, l’abaissement généralisé du plafond de la nappe conduisait de nombreux puits artésiens et autres sources naturelles à se tarir.
Aujourd’hui, indispensable à l’économie oasienne, l’exploitation de cette ressource en eau revient de plus en plus cher. Compte tenu de sa profondeur, de sa température (en moyenne 60°) et de sa teneur en sel, elle requiert en effet l’emploi d’une technologie onéreuse. Si la mise en place de systèmes d’irrigation plus économes est la principale piste retenue pour parvenir à une exploitation durable de l’eau du sous-sol saharien, la hausse de la population locale pourrait mettre à mal ces efforts en passant de 5 à 8 millions d’ici 2030 d’après l’Observatoire du Sahara et du Sahel.
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le 13 juin 2013 à 10:05
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Rien ne pourra être exploité durablement, c’est à dire sur des centaines d’années,tant que la population humaine ne sera pas stabilisée et ses effectifs adaptés aux ressources planétaires.
http://www.demographie-responsable.org
l’eau toujours l’eau;oui mais de quelle eau s’agit il? le plus souvent ces eaux souterraines du Sahara sont inexploitables en présence d’une température et d’une salinité très élevées qui génèrent des corrosion encore mal connues des tuyauterie.




