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La pollution de la région Ile-de-France lui vaut le ‘privilège’ dêtre le théâtre dune vaste campagne de mesures de lair durant le mois de juillet et au cours de lhiver 2009/2010. Dédiée plus particulièrement, dans les grandes agglomérations urbaines, à la pollution via les particules, les mesures se feront à la fois au sol, en sites fixes, en ballon (ballon Air de Paris situé dans le parc André Citroën), sur plateformes mobiles (camionnettes) et en altitude, depuis l’ATR42, un avion de recherche.
Relativement bien connues pour leurs impacts sur la qualité de lair, la santé humaine et le climat, les sources de particules carbonées (1) restent aujourdhui encore mal quantifiées et comprises. Si on a tous en tête les particules émises par les moteurs diesel, elles proviennent également de loxydation et de la condensation de composés organiques, initialement volatiles.

LATR-42 est un avion de recherche de lunité SAFIRE. Créée en 2005, ce laboratoire regroupe les moyens aéroportés de lINSU-CNRS, du CNES et de Météo-France. Parmi les trois aéronefs que cette unité met en oeuvre, lATR-42, propriété de Météo-France, est le plus gros de tous. Biturbopropulseur, il peut emporter une importante charge utile jusquà 7 000 mètres daltitude sur une distance de 1 600 km
Coordonnée par deux laboratoires dépendant de lINSU-CNRS (2), le nombre dinstruments mis en uvre et leur caractère innovant font de cette campagne la plus grande jamais réalisée en Europe pour létude de la pollution particulaire en milieu urbain. A terme, les données recueillies devraient contribuer à lamélioration des modèles utilisés pour la prévision et la simulation de la pollution atmosphérique, comme le système PREVAIR et les systèmes des réseaux locaux de surveillance de la qualité de lair. Par ailleurs, menée dans le cadre du projet européen MEGAPOLI, on devrait au final en savoir davantage quant à limpact des mégacités sur la qualité de lair, la composition chimique de la troposphère et le changement climatique à léchelle régionale.
Alex Belvoit
Photo © Météo-France / CNRM
1- Ces particules représentent une fraction importante de laérosol fin, d’un diamètre inférieur à 2,5 µm.
2- Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (LISA-IPSL, CNRS / Universités Paris-Est et Paris Diderot) et Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE-IPSL, CNRS / CEA / UVSQ).
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Photo © Météo-France / CNRM
2- Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (LISA-IPSL, CNRS / Universités Paris-Est et Paris Diderot) et Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE-IPSL, CNRS / CEA / UVSQ).




