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La vulnérabilité aux tsunamis, aux cyclones ainsi quà dautres catastrophes naturelles ou non, fait partie des plus grands risques sanitaires et financiers pour les populations des petits Etats insulaires en développement (PEID). Cette semaine, une réunion organisée à l’île Maurice devrait leur permettre de se faire entendre de la communauté internationale, après la catastrophe qui a frappé l’Asie fin 2004.
Parmi ces risques, un des principaux est lié à leur faible hauteur par rapport au niveau de la mer. Bon nombre de ces îles ne dépassent que de très peu le niveau de la mer. Elles sont donc particulièrement vulnérables à lélévation du niveau de l’eau, au déferlement de tempêtes et à des phénomènes météorologiques comme les tsunamis qui ont frappé locéan Indien. Les changements climatiques, qui entraîneront certainement une élévation du niveau des mers et une augmentation du nombre de phénomènes météorologiques extrêmes, ne feront quaggraver le risque de les voir disparaître sous les flots. A titre d’exemple, aux Caraïbes, environ 70 % de la population réside dans des villes et des villages situés dans des zones côtières de basse altitude, à la merci d’une soudaine élévation du niveau de la mer.
Pour ces raisons, dès le début de la réunion, le représentant des Nations Unies a appelé les petites îles à étudier la mise en place d’un système d’alerte permettant d’anticiper certaines catastrophes naturelles, à l’image du système mis en place depuis une cinquantaine d’années dans le Pacifique.
Toutefois, tout le monde semble d’accord pour reconnaître que prévenir ne suffira pas. Au regard des événements passés, la préservation, voire la réhabilitation des barrières naturelles que sont les récifs coralliens ou les mangroves apparaît d’utilité publique. Déjà, après avoir constaté que certains villages ont été protégés par la mangrove qui a absorbé en partie limpact du tsunami, la Malaisie a exprimé son souhait de réhabiliter ses mangroves pour préserver lintérieur des terres.
Au-delà des risques naturels, les Nations Unies ont présenté différents rapports qui pointent également la pollution, les déchets, l’approvisionnement en eau douce et la surpêche, sur la liste des obstacles auxquels les îles doivent faire face.
Si certains Etats ont commencé à réagir (Maurice, Seychelles ) les Comores font figure de ‘cas d’école’. Cumulant les problèmes, elles doivent faire face à de graves pénuries deau douce dues en partie à la pollution et à la surexploitation, tandis que la collecte et lélimination des déchets sont quasiment inexistantes, avec ici et là des montagnes dordures.
Isolés géographiquement, les PEID ont peu de ressources naturelles (eau douce, terres cultivables…), tandis que leur économie fragile reposant principalement sur le tourisme et un nombre limité de produits dexportation, ne leur permet pas d’importer toutes les denrées, matériaux et technologies dont ils ont besoin. Sans une forte prise en considération de la communauté internationale, nombre d’habitants des pays industrialisés pourraient être amenés à se chercher une nouvelle destination pour leurs vacances.
Photo © Michel Sage
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