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Alors que les effets des multiples changements climatiques se font de plus en plus sentir, lUICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a souhaité évaluer le degré de vulnérabilité des diverses espèces animales et végétales face à ces dérèglements influant sur les milieux naturels. Pour mener à bien cette étude, plus de 90 caractéristiques biologiques ont été identifiées et analysées.
Concernant la vie terrestre, les premiers résultats ont révélé que 3 438 espèces doiseaux sur les 9 856 espèces recensées dans le monde présentent au moins une caractéristique pouvant les rendre sensibles aux changements climatiques. Si certaines espèces comme le héron, laigrette, le faucon ou laigle semblent moins exposées, les oiseaux de mer (albatros, pingouins, pétrels, puffins) devraient être les premiers à pâtir des dérèglements à venir.
Au-dessous de la surface de leau, on retrouve les mêmes inégalités face au changement climatique. Ainsi, sur les 6 222 amphibiens du monde, 3 217 risquent dêtre affectés par des phénomènes divers. Comptant parmi les populations les plus sensibles, trois familles de salamandres pourraient être particulièrement touchées.
Même si elle ne fait plus de mystère, la grande fragilité des coraux se confirme. En effet, sur 799 coraux bâtisseurs mondiaux, 556 sont dans une position précaire face aux altérations climatiques. Comprenant notamment les coraux cornes de cerf, la famille des Acroporidae intègre ainsi le nombre le plus élevé despèces de coraux sensibles. Jouant un rôle vital dans léquilibre marin, ces espèces de coraux sont extrêmement réceptives aux augmentations de température, à la sédimentation ainsi quaux dégâts physiques dus aux tempêtes et aux cyclones. Au regard de quoi, leur capacité de dispersion et de colonisation pourrait être nettement diminuée.
Sil souligne létroite corrélation qui lie le changement climatique à laugmentation du risque et du rythme dextinction de la biodiversité, ce rapport vise également à mettre laccent sur les espèces qui ne sont pas encore menacées mais qui pourraient rapidement le devenir si le changement climatique venait à sintensifier. Un scénario qui, bien que les avis divergent sur la question, ne peut être ignoré à lheure daujourd’hui.
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le rechauffement climatique provoque l’extinction d’espèces mais c’est surtout la démographie humaine qu’il faut revoir car nous sommes trop nombreux sur cette planète, quand allons nous faire quelque chose pour cela?
Nous ne sommes pas trop nombreux. La planète peut nous nourrir tous sans problème. Nous pourrions être encore plus nombreux. Le vrai problème est notre attitude vis-à-vis de l’environnement, notre façon de consommer, de gaspiller, de détruire. D’estimer que la terre nous appartient et qu’on peut y faire ce qu’on veut.
Evidemment que la Terre peut nous nourrir tous. Evidemment aussi qu’elle pourrait probablement nourrir encore beaucoup plus d’hommes; c’est juste une question de technologie et d’organisation… Mais là n’est pas le problème; le problème est celui du PARTAGE! toutes les ressources que nous accaparons ne sont plus disponibles pour les autres espèces; donc elles disparaissent, les pauvres! C’est mathématique. Et plus la population humaine croît, plus les autres populations (animales, végétales, fongiques…) décroissent, chacune selon sa sensibilité à la concurrence que nous lui faisons subir, et aux changements que nous imposons à son milieu de vie (par exemple le changement climatique!)…
La question qu’on peut se poser est: quel intérêt présente cette croissance indéfinie de l’espèce humaine? Est-ce que PLUS, c’est MIEUX? On peut aussi se dire que, de toute façon, l’expansion humaine s’arrêtera, par la force des choses. Mais alors, j’ai peur que le monde soit bien triste à vivre pour les êtres humains…
L’homme, à l’orgueil démesuré, qui prétend prévoir et choisir son destin, sera-t-il capable de partager le monde avec ses frères de galère, les autres êtres vivants, embarqués avec lui sur le vaisseau Terre? Sera-t-il capable de limiter, ou mieux, réduire sa population à un niveau judicieux (et généreux)? Réponse dans une vie future… Mais ce que je vois ne m’incite guère à l’optimisme…




