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Cette semaine, la revue Nature publie une étude qui ne va pas tellement plaire aux promoteurs de la fertilisation des océans comme moyen de lutte contre le changement climatique (1). Les résultats montrent que dans les régions océaniques riches en fer, la masse de phytoplancton absorbe effectivement dimportantes quantités de CO2, mais quune grande partie de ce gaz est renvoyée à latmosphère et non stockée au fond des océans.
En étudiant les effets des apports naturels en fer, les chercheurs ont montré quà la suite du développement algal, la séquestration du CO2 se faisait principalement à 200 mètres de profondeur, pour quelques décennies. Mais, également, elle est 80 fois plus réduite que ce qui avait été estimé lors de précédentes recherches à Kerguelen. Richard Sanders, un des auteurs de cette nouvelle étude, menée au Sud de Madagascar, déclarait à lAFP que « sur cent unités de CO2 fixées par le phytoplancton dans la couche superficielle de locéan, 90% est recyclée en surface ». Les 10% restant se trouvent à 200 mètres, et au final, seulement 1% du total se fixera dans les sédiments qui recouvrent les fonds océaniques.
Auparavant, certains scientifiques avançaient que, pour absorber 30% des émissions annuelles de dioxyde de carbone, il fallait traiter en fer une surface océanique dix fois supérieure à ce que représentent les océans de lAntarctique. A laune de ces nouveaux résultats, même si tous les océans du monde étaient enrichis en fer, leffet sur les taux de CO2 atmosphériques serait totalement insignifiant.
Alors que durant les semaines passées, le projet germano-indien baptisé LOHAFEX (2) avait vivement ranimé les débats autour de ces techniques et leurs possibles effets, les résultats publiés mercredi arrivent à point nommé pour alimenter la controverse.
1- A lire sur ce thème, notre dossier : ‘La planète Terre bientôt climatisée ?‘.
2- LOHAFEX est un programme de recherche conduit par lInstitut Alfred-Wegener, le plus ambitieux jamais envisagé à ce jour et qui consiste à déverser quelques 6 tonnes de fer dans des zones océaniques de lantarctique et en étudier les effets sur la séquestration du CO2.
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Les industriels arriveront-ils à fourguer leur foutu CO2 quelque part. (Sous le tapis !)
Et les expérimentations secrètes déjà en cours (repérables par les CHEMTRAILS), ces déversements massifs de poudres métalliques dans l’atmosphère pour diminuer le rayonnement solaire au sol, qui en parle officiellement ? Cela n’intéresse pas les ONG environnementales ?
L’image de lupus est bonne: « fourrer nos déchets sous le tapis ». Sauf que ce ne sont pas « les industriels » les coupables, mais NOUS TOUS…
Quand on s’aperçoit que ses actes ont des conséquences catastrophiques, la réaction logique (et saine) est de modifier ses actes, pas d’en accomplir d’autres pour masquer les premiers! Sinon ça s’appelle une fuite en avant! Le problème dans une fuite en avant, c’est que chaque acte n’est pas commandé par un objectif constructif, mais exécuté pour réparer le précédent. Dans ce cas on perd la maîtrise de la situation et on en devient esclave…




