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A lheure où le portefeuille des Français ne devrait pas tarder à être mis à contribution par la mise en place de la Taxe Carbone, une étude de lONG anglo-saxonne Sandbag dénonce les profits financiers de lindustrie européenne liés au marché du carbone.
Daprès le rapport publié par Sandbag, lindustrie européenne bénéficiera globalement, dans les prochaines années, dun surplus équivalent à 400 millions de tonnes de crédits CO2. Lapparition de cette manne est le fruit, dune part, dun excellent travail de lobbying des industriels, au nom de la compétitivité internationale, auprès des instances européennes et, dautre part, de la baisse générale de lactivité économique. La revente de ces droits à polluer pourrait générer un bénéfice de lordre de 5 milliards deuros.
Au vu des importants efforts à réaliser dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le WWF-France et le RAC-France dénoncent une « industrie qui senrichit avec le marché carbone sans faire deffort ! ».
Pour Morgane Créach, du RAC-France, « Avec cet excédent, les industriels européens nauront pas à lever le petit doigt pour réduire leurs émissions au moins jusquen 2015 ! Les industriels français quant à eux pourront empocher jusquà plus de 280 millions deuros (environ 20 millions de quotas excédentaires sur 2008-2012 à un prix de 14 ) en vendant ce surplus. On nage en plein paradoxe avec un système qui fonctionne sur le mode du pollueur-payé ! ».
Pour Damien Demailly du WWF-France : « LEurope doit rectifier le tir sans plus attendre et passer à un objectif de réduction de ses émissions beaucoup plus ambitieux. Elle sest engagée lannée dernière à réduire ses émissions de 20 %, voire de 30 % en cas daccord international ».
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