
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
150 280 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Énergies renouvelables : indispensables à ...
- Poêle à granulés : quelles règles de sécurité ?
- Les transports en commun gratuits en Allemagne ?
- Quel panneau solaire pour recharger une batterie ?
- L’argent colloïdal
Follow @twitterapi

Si lon pouvait encore en douter, les dernières révélations du programme international Epica nous le confirment : lhomme est bien responsable du réchauffement climatique. La concentration de C02 dans latmosphère est à lheure actuelle la plus forte jamais enregistrée depuis 650 000 années. Les taux de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère, émis notamment par la combustion des énergies fossiles, sont passés de 280 parties par million (ppm), il y a deux siècles, à 380 ppm aujourd’hui, contribuant à un réchauffement progressif du climat. En 200 ans à peine, lhomme a ainsi fait ce que la nature met 10 000 ans à faire.
Cette découverte, cest une équipe de glaciologues internationaux qui la faite en forant la glace de l’Antarctique sur 3,6 km de profondeur. Cette profondeur record de carottage a permis un allongement dans le passé de 210 000 ans, soit deux cycles glaciaires complets, des données concernant le gaz carbonique et le méthane atmosphériques, aidant ainsi les scientifiques à mieux comprendre les changements climatiques et la nature de la période chaude actuelle sur Terre.
A partir des petites bulles dair, emprisonnées, depuis des centaines de milliers d’années dans ces glaces, les chercheurs ont pu analyser lévolution de latmosphère et faire lhistorique de la relation liant le climat à la concentration de carbone, sur 6 500 siècles !
Les premiers résultats ont ainsi démontré que la progression du CO2 (et des gaz à effet de serre en général), enregistrée depuis deux siècles, nétait pas un phénomène résultant dun cycle naturel. En effet, aujourdhui, le taux de CO2 dans l’atmosphère est 27 % plus élevé que son niveau le plus haut durant tous ces millénaires et son augmentation enregistre un rythme beaucoup plus rapide que ceux observés depuis 650 000 ans.
Cette découverte tombe à pic, pourrait-on dire, et servira délectrochoc, on lespère, alors que souvre aujourdhui même la conférence des Nations unies sur le climat, et que lon sinterroge sur le devenir du protocole de Kyoto. Protocole qui, pour rappel, n’engage qu’une partie des pays développés, et eux seuls, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2012 d’au moins 5 % par rapport au niveau de 1990.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 28 novembre 2005 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




